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PrĂ©cisions pour les intimĂ©s qui tarderaient Ă constituer Avocat et ne respecteraient pas le dĂ©lai prĂ©vu par lâarticle 902 dernier alinĂ©a du Code de procĂ©dure civile. En effet, ce texte, dans sa version actuelle, dispose Le greffier adresse aussitĂŽt Ă chacun des intimĂ©s, par lettre simple, un exemplaire de la dĂ©claration avec lâindication de lâobligation de constituer cas de retour au greffe de la lettre de notification ou lorsque lâintimĂ© nâa pas constituĂ© avocat dans un dĂ©lai dâun mois Ă compter de lâenvoi de la lettre de notification, le greffier en avise lâavocat de lâappelant afin que celui-ci procĂšde par voie de signification de la dĂ©claration dâappel. A peine de caducitĂ© de la dĂ©claration dâappel, la signification doit ĂȘtre effectuĂ©e dans le mois de lâavis adressĂ© par le greffe. A peine de nullitĂ©, lâacte de signification indique Ă lâintimĂ© que, faute pour lui de constituer avocat dans un dĂ©lai de quinze jours Ă compter de celle-ci, il sâexpose Ă ce quâun arrĂȘt soit rendu contre lui sur les seuls Ă©lĂ©ments fournis par son adversaire et que, faute de conclure dans le dĂ©lai mentionnĂ© Ă lâarticle 909, il sâexpose Ă ce que ses Ă©critures soient dĂ©clarĂ©es dâoffice irrecevables ». Petite prĂ©cision la version de ce texte, applicable au moment de cette affaire, Ă©tait identique sauf Ă remplacer le terme Avocat » par AvouĂ© ». En pratique, en tant quâintimĂ©, Ă la rĂ©ception de cette signification article 902 du CPC », il est courant de se dire que lâon a encore du temps pour constituer Avocat, et que, de toutes façons, lâappelant devra nous signifier ses conclusions, le moment venu, rappelant, Ă nouveau, quâil est nĂ©cessaire de le faire. Toutefois, cet arrĂȘt, rendu par la 2Ăšme Chambre civile de la Cour de cassation, le 6 Juin 2013 n° publiĂ© au Bulletin consultable sur le site legifrance, invite Ă la plus grande vigilance concernant le respect du dĂ©lai de quinzaine mentionnĂ© sur cette signification. En effet, en lâespĂšce une partie a interjetĂ© appel dâun Jugement, le 22 FĂ©vrier 2011 et conclu le 25 Mars 2011. une signification article 902 du CPC », comportant Ă©galement ses conclusions, a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©e Ă lâintimĂ©, le 21 Avril 2011, par lâappelant, rappelant, ainsi que ce texte lâimpose sous peine de nullitĂ©, la mention selon laquelle faute de constituer AvouĂ© Ă lâĂ©poque dans le dĂ©lai de quinzaine, il sâexposait Ă ce quâune dĂ©cision soit rendue sur les seuls Ă©lĂ©ments fournis par son adversaire. En lâabsence de constitution adverse dans ce dĂ©lai, lâordonnance de clĂŽture a Ă©tĂ© prononcĂ©e le 10 Mai 2011, LâintimĂ© a alors sollicitĂ© la rĂ©vocation de lâordonnance de clĂŽture, afin de voir admettre aux dĂ©bats ses conclusions en date du 20 Juin 2011 soit datĂ©es de moins de 2 mois des Ă©critures de lâappelant, invoquant une cause grave consistant dans le fait que le dĂ©lai prĂ©vu par lâarticle 902 du Code de procĂ©dure civile nâĂ©tait assorti selon lui dâaucune sanction, de sorte que ses Ă©critures devaient ĂȘtre dĂ©clarĂ©es recevables, mĂȘme sâil nâavait pas constituĂ© Avocat dans le dĂ©lai de 15 jours, La Cour dâappel de Colmar, dans un arrĂȘt rendu le 20 Septembre 2011, a refusĂ© dâordonner la rĂ©vocation de lâOrdonnance de clĂŽture, estimant quâil nâexistait pas de cause grave » pour mĂ©moire au sens de lâarticle 784 du CPC la justifiant, Ă dĂ©faut pour lâintimĂ© dâavoir constituĂ© Avocat AvouĂ© dans le dĂ©lai de 15 jours Ă compter de lâassignation comprendre de la signification en application de lâarticle 902 du CPC. LâintimĂ© a alors formĂ© un pourvoi en cassation, fondĂ© sur la violation des articles 902 et 909 du Code de procĂ©dure civile. Le pourvoi a Ă©tĂ© rejetĂ©, la Cour de cassation estimant que câest dans lâexercice de son pouvoir souverain dâapprĂ©ciation que la Cour dâappel de Colmar a estimĂ© que le dĂ©pĂŽt de conclusions le 20 juin 2011 ne constituait pas une cause grave de rĂ©vocation de lâordonnance de clĂŽture ». Conclusion MĂ©fiez-vous du dĂ©lai de quinzaine mentionnĂ© sur une signification de dĂ©claration dâappel, lâintimĂ© ne constituant pas Avocat dans ce dĂ©lai SâEXPOSE VRAIMENT Ă ce quâun arrĂȘt soit rendu contre lui sur les seuls Ă©lĂ©ments fournis par son adversaire ! Il nâest donc pas QUE thĂ©orique ...
CODEDE PROCĂDURE CIVILE . LIVRE VIII DE LâARBITRAGE . CHAPITRE I DE LA PROCĂDURE . Art.442.- (DĂ©cret lĂ©gislatif n° 93-09 du 25 avril 1993) toute personne peut compromettre sur les droits dont elle a la libre disposition. On ne peut compromettre sur les obligations alimentaires, les droits successoraux, de logements et vĂȘtements, ni sur les questions concernant lâordre
Le plus souvent les actes de procĂ©dure sont Ă©crits papier. Exceptionnellement, dans les procĂ©dures orales, ils peuvent ĂȘtre formulĂ©s verbalement devant le juge. Cela Ă©tant les actes de procĂ©dure peuvent parfois prendre une forme dĂ©matĂ©rialisĂ©e. LâidĂ©e est que dâici 10 ans il nây ait plus de papier. Mais, quelque soit le support, les actes sont soumis Ă des conditions de rĂ©gularitĂ©. I. LA REGULARITE DES ACTES Les rĂšgles gĂ©nĂ©rales de rĂ©daction Trois rĂšgles PremiĂšre rĂšgle Les actes doivent ĂȘtre rĂ©digĂ©s en langue française article 2 de la Constitution de 1958. Article 23 CPC le juge nâest pas tenu de recourir Ă un expert, un interprĂšte si il connait la langue dans laquelle sâexprime les parties mais il doit traduire. DeuxiĂšme rĂšgle Tout acte indique sa date, ainsi que la dĂ©signation des parties obligatoire, si on se fait reprĂ©senter reprĂ©sentation ad litem par quelquâun pour agir en justice dans ces cas-lĂ le nom de la partie rĂ©elle doit figurer. TroisiĂšme rĂšgle Lâacte de procĂ©dure ne doit pas ĂȘtre injurieux ou calomnieux article 24 CPC. La Cour de cassation en 1997 a considĂ©rĂ© dans un arrĂȘt quâil fallait Ă©carter des dĂ©bats la piĂšce produite ou lâavocat avait annotĂ© dans sa conclusion erreur grossiĂšre ». La notification ou signification des actes de procĂ©dure Le respect du contradictoire impose que tous les actes de procĂ©dure soient portĂ©s Ă la connaissance des parties. Pour sĂ©curiser le mode de communication et lâinformation le CPC a prĂ©vu plusieurs modalitĂ©s trĂšs encadrĂ©es de notification. La notification en la forme ordinaire Le plus souvent cela se fait par la voie postale LRAR article R1454-26 Code du travail prĂ©voit ce type de notification, ou lettre simple ce qui est rare. Cette notification peut se faire par remise directe au destinataire moyennant Ă©margement ou rĂ©cĂ©pissĂ© c'est-Ă -dire quâon lui remet un double exemplaire article 667 CPC. Article 651 et suivants CPC prĂ©voit la notification en la forme ordinaire. La date de la notification est - soit celle de lâĂ©margement ou du rĂ©cĂ©pissĂ©, - soit en cas de LRAR la date de lâexpĂ©dition pour lâexpĂ©diteur et la date de rĂ©ception pour le destinataire article 668 CPC. Lâarticle 670-1 CPC prĂ©voit que si la LRAR revient au secrĂ©tariat de la juridiction, celui-ci invite lâexpĂ©diteur Ă procĂ©der par voie de signification, dâhuissier de justice. La signification par huissier de justice Articles 653 et suivants du CPC. Le Code prĂ©cise quâune notification par huissier de justice se nomme signification, article 651 CPC. Lâhuissier de justice est un agent public et ministĂ©riel ministĂ©riel car il achĂšte une charge ou alors il faut attendre que le ministĂšre crĂ©e une charge. La signification prĂ©sente toutes les garanties dâinformation du destinataire. Lâhuissier de justice a le monopole de signification. Le Code de procĂ©dure encadre trĂšs rigoureusement le processus de signification. Les rĂšgles que lâhuissier doit respecter Le moment de la signification article 664 CPC jamais aprĂšs 21 h et avant 6 h du matin, jamais un dimanche, ni les jours fĂ©riĂ©s ou chĂŽmĂ©s. Dans le Code du travail on a une liste limitative des jours fĂ©riĂ©s. Jour chĂŽmĂ© = jour dĂ©clarĂ© non ouvrable par lâemployeur mais lâemployeur fait ce quâil veut. Un huissier a fait une signification a une entreprise qui faisait le pont, lâemployeur dit que lâhuissier nâavait pas le droit, la Cour de cassation considĂšre que les jours chĂŽmĂ©s ne pouvaient ĂȘtre pris en compte par lâhuissier que si celui-ci faisait lâobjet dâun dĂ©cret ou dâun arrĂȘtĂ©. Lâarticle 664 CPC permet au juge de dĂ©roger Ă ces limitations temporelles en cas de nĂ©cessitĂ©. Lâhuissier doit suivre une chronologie dâopĂ©ration pour la rĂ©gularitĂ© de la signification PremiĂšre phase du processus Lâhuissier doit dâabord tenter de faire une signification Ă personne c'est-Ă -dire une remise en main propre article 654 CPC. Pour une personne physique il sâagit de trouver le destinataire, et pour une personne morale il sâagit de trouver le reprĂ©sentant lĂ©gal ou un fondĂ© de pouvoir de ce dernier, ou toute personne habilitĂ©e par la personne morale. Lâhuissier de justice doit se rendre au domicile ou au siĂšge social de la personne morale pour tenter cette signification Ă personne articles 689 et 690 CPC. Lâhuissier peut Ă©galement remettre lâacte Ă personne en tout lieu 689 et 690 du CPC. Obligation de faire une tentative de signification au domicile les huissiers nâaiment pas aller au travail, pas dâobligation de courir partout. DeuxiĂšme phase du processus si lâhuissier ne parvient pas Ă la remise Ă personne, il doit mentionner dans lâacte toutes les diligences quâil a accomplies pour retrouver le destinataire. Lâhuissier peut alors faire une signification Ă domicile article 655 CPC cela signifie que lâhuissier de justice remet lâacte Ă toute personne prĂ©sente au domicile ou Ă lâĂ©tablissement laquelle accepte lâacte et dĂ©clare son nom, prĂ©nom et qualitĂ© lien entretenue avec le destinataire. Pour prĂ©venir le destinataire lâhuissier doit informer le destinataire en lui rĂ©digeant un avis de passage dans la boĂźte aux lettres. En outre, lâhuissier de justice doit envoyer une lettre simple au destinataire lâinformant de la remise article 658 CPC. La signification peut ĂȘtre remise Ă toute personne capable de discernement 7 ans et 13 ans validĂ©s par la Cour de cassation. TroisiĂšme phase du processus lâhuissier de justice peut procĂ©der Ă une signification Ă domicile article 656 CPC lorsque la personne prĂ©sente au domicile nâaccepte pas lâacte ou quâil nây a personne au domicile. Lâhuissier doit indiquer dans lâacte les diligences quâil a accomplies et la vĂ©rification que le destinataire demeure bien Ă lâadresse indiquĂ©e. Dans ce cas, lâhuissier va dĂ©poser lâacte en son Ă©tude, il va lâenregistrer et le conserver pendant 3 mois, câest une signification Ă domicile et non Ă lâĂ©tude. Lâhuissier laisse un avis de passage et une lettre simple, en demandant de venir rĂ©cupĂ©rer lâacte dans un dĂ©lai de 3 mois. Si le destinataire vient chercher lâacte Ă lâĂ©tude, la signification est toujours Ă domicile et non Ă personne article 656 CPC. Ceci car au dĂ©part ce nâĂ©tait pas une signification Ă personne, donc ça reste une signification Ă domicile. QuatriĂšme phase du processus le procĂšs-verbal de recherche article 659 CPC, on appelle cela en pratique le PV 659. Lâhuissier de justice doit mentionner toutes les diligences accomplies pour rechercher le destinataire. Dans ce cas-lĂ , lâhuissier de justice doit envoyer Ă la derniĂšre adresse connue du destinataire une LRAR contenant une copie du PV. 3. La communication par la voie Ă©lectronique âArticle 748-1 CPC prĂ©voit que tous les actes de procĂ©dure peuvent faire lâobjet dâune communication Ă©lectronique sĂ©curisĂ©e entre les auxiliaires de justice avocat, huissier et les juridictions, et entre les auxiliaires de justice entre eux. Le problĂšme câest que ces diffĂ©rents acteurs interviennent avec des systĂšmes diffĂ©rents, qui ne sont pas toujours interopĂ©rables. Les juridictions interviennent avec les RPVJ et les avocats avec les RPVA qui sont des rĂ©seaux interopĂ©rables. Or les huissiers de justice, ils ont plusieurs plateformes notamment la plateforme SECURAT. Ainsi, lâavocat ou le juge va rechercher la signification sur la plateforme SECURAT. Cela veut dire quâil faut aller rechercher la signification sur ladite plateforme ce qui rĂ©vĂšle une lĂ©gĂšre difficultĂ©. Pour les experts, la plateforme OPALEXE nâest pas non plus interopĂ©rable avec les systĂšmes RPVJ et RPVA et SECURAT. Ainsi, seuls les systĂšmes RPVJ et RPVA sont interopĂ©rables. Parfois, cette communication Ă©lectronique est imposĂ©e Ă peine dâirrecevabilitĂ© de la procĂ©dure, par exemple article 930-1 CPC. Cela Ă©tant, quelques remarques Lorsque la communication Ă©lectronique nâest pas imposĂ©e par la loi, elle nâest rĂ©guliĂšre que si le destinataire lâaccepte expressĂ©ment l'article 748-2 CPC. Cette situation va perdurer jusquâau 1er janv. 2013, date Ă laquelle lâacceptation ne sera plus nĂ©cessaire. Le dĂ©cret du 15 mars 2012 a mis en place la signification par voie Ă©lectronique par huissier de justice. cette signification peut se faire entre avocat article 672 CPC qui passent par un huissier. Lâarticle 662-1 CPC rĂšgle les consĂ©quences dâune signification par voie Ă©lectronique sâagissant de la date et des modalitĂ©s de signification, la signification est faite Ă personne si le destinataire en prend connaissance le jour de la transmission de lâacte laquelle est datĂ©e, elle LâintĂ©rĂȘt est que la signification est faite Ă personne il nây a jamais dâopposition possible. Cette signification par voie Ă©lectronique peut ĂȘtre utilisĂ©e dans les rapports avec des personnes privĂ©e. Dans ce cas, le destinataire doit avoir acceptĂ© au prĂ©alable ce mode de signification en sâinscrivant sur le registre tenu par la chambre nationale des huissiers de justice. Les notifications entre avocat Articles 672 et 673 CPC. Les avocats deux modalitĂ©s Article 673 remise directe de lâacte contre Ă©margement Article 672 signification des actes de procĂ©dure par voie dâhuissier de justice. Lâhuissier de justice reçoit lâacte, le date et le remet dans la case de lâavocat. Lâhuissier peut aussi procĂ©der par la voie Ă©lectronique. II. LA NULLITE DES ACTES DE PROCEDURE Les rĂšgles de forme de rĂ©daction sont nombreuses. Elles ont pour objectif d'assurer le respect des droits de la dĂ©fense. En consĂ©quence, le non respect de ces conditions de forme doit ĂȘtre sanctionnĂ© par la nullitĂ© de l'acte de procĂ©dure ou de sa signification. Les consĂ©quences parfois irrĂ©versibles de la nullitĂ© des actes de procĂ©dure conduisent Ă instaurer un rĂ©gime d'exception de nullitĂ© restrictif. Il ne faut pas confondre la nullitĂ© d'un acte d'un contrat avec la nullitĂ© d'un acte de procĂ©dure. Exemple Peut-on assigner pour le compte d'une personne majeur qui est dans le coma ? Cet acte est-il valable ? â NullitĂ© pour dĂ©faut de qualitĂ© on ne peut pas dĂ©fendre sans avoir de mandat. â Pour que l'acte soit valable, il faut demander un mandat auprĂšs du juge des tutelles. A ce moment lĂ , il est possible de faire une assignation en justice. Le code de procĂ©dure civil prĂ©voit l'exception de nullitĂ© des actes de procĂ©dure aux articles 112 et suivants. Ces articles distinguent deux rĂ©gimes diffĂ©rents d'exception de nullitĂ© L'exception de nullitĂ© pour vice de forme L'exception de nullitĂ© pour vice de fond Ces deux rĂ©gimes s'appliquent Ă©galement Ă l'exception de nullitĂ© des notifications et significations article 694 du code de procĂ©dure civil. Cette exception de nullitĂ© concerne aussi les dĂ©cisions et actes des mesures d'exĂ©cution relatives aux mesures d'instruction article 175 du code de procĂ©dure civile. EXCEPTIONS DE NULLITE L'exception de nullitĂ© pour vice de forme L'exception de nullitĂ© pour vice de fond Les cas de nullitĂ© Article 117 du code de procĂ©dure civile La liste des cas de cet article est limitative. Article 114 alinĂ©a 1 du code de procĂ©dure civile La liste est a priori limitative mais en rĂ©alitĂ© elle ne l'est pas. Le juge peut considĂ©rer que la formalitĂ© est substantielle ou d'ordre public qui tient Ă la raison d'ĂȘtre de l'acte et lui est indispensable pour remplir son objet. Le juge peut sanctionner l'acte par la nullitĂ© mĂȘme en l'absence de texte exprĂšs Exemple Un huissier de justice qui signifie en dehors de son ressort territorial de compĂ©tence. Le prononcĂ© de la nullitĂ© la preuve d'un grief ? Article 119 du code de procĂ©dure civile La nullitĂ© est prononcĂ©e sans preuve d'un grief. L'apprĂ©ciation se fait in concreto. Le juge apprĂ©cie souverainement le grief. Article 114 alinĂ©a 2 du code de procĂ©dure civile Le moment Article 118 du code de procĂ©dure civile Jusqu'au dernier moment oĂč les conclusions sont recevables, l'exception peut ĂȘtre soulevĂ©e. En appel Ă©galement, il est possible de soulever l'exception de nullitĂ©. Le juge sanction l'intention dilatoire en condamnant la partie Ă des dommages intĂ©rĂȘts. Article 112 du code de procĂ©dure civile L'exception doit ĂȘtre soulevĂ©e avant toute dĂ©fense au fond et fins de non recevoir. A dĂ©faut, c'est une nullitĂ© pour vice de forme. L'office du juge Article 120 du code de procĂ©dure civile Dans le cadre de l'office du juge, le juge peut prendre des initiatives. Si cela est d'ordre public, il doit le faire instantanĂ©ment. A dĂ©faut, il peut relever d'office le dĂ©faut de capacitĂ© d'ester en justice Aucune possibilitĂ© La rĂ©gularisation des vices Article 121 du code de procĂ©dure civile Article 115 du code de procĂ©dure civile La nullitĂ© est couverte si aucune forclusion n'est intervenue et si il n'y a plus de griefs. III. LES EFFETS DE LA NULLITE PremiĂšre consĂ©quence L'anĂ©antissement rĂ©troactif de l'acte et de ses effets procĂ©duraux. Pour les actes de procĂ©dure, une exception importante est posĂ©e Ă l'article 2241 du code civil une assignation mĂȘme nulle interrompt la prescription. DeuxiĂšme consĂ©quence Le rĂ©dacteur de l'acte annulĂ© peut ĂȘtre doublement sanctionnĂ©. L'auxiliaire de justice l'avocat ou l'huissier devra assumer la dĂ©charge des dĂ©pens affĂ©rant Ă l'acte nul article 698 du Code de procĂ©dure civile. La rĂ©paration du prĂ©judice causĂ© par la nullitĂ© entrainera aussi des dommages-intĂ©rĂȘts. Les dĂ©lais de procĂ©dure Le code de procĂ©dure civil a prĂ©vu un encadrement temporel de l'instance avec deux objectifs Inciter les parties Ă agir pour respecter le dĂ©lai raisonnable. Laisser un temps suffisant aux parties pour assurer leur dĂ©fense. En tout Ă©tat de cause, les dĂ©lais ont l'objectif unique de lutter contre les stratĂ©gies dilatoires. Les dĂ©lais dans le Code sont extrĂȘmement diversifiĂ©s et trĂšs diversement sanctionnĂ©. IV. LA DUREE DES DELAIS Deux remarques En principe, la durĂ©e des dĂ©lais est fixĂ©e par le code. Exceptionnellement, le code confit au juge le pouvoir de fixer les dĂ©lais. Exemples En matiĂšre d'expertise le juge fixe les dĂ©lais les augmente ou les rĂ©duit. Articles 764 et 446-2 du code de procĂ©dure civile Calendrier de la mise en Ă©tat. C'est le juge qui fixe le calendrier de l'instruction. La computation des dĂ©lais est rĂ©glementĂ©e par les article 640 et suivants du code de procĂ©dure pĂ©nale. Pour computer un dĂ©lai, il faut connaĂźtre son point de dĂ©part et son Ă©chĂ©ance. Concernant le point de dĂ©part, il s'agit de la date de l'Ă©vĂ©nement qui fait courir le dĂ©lai. Toutefois, si un dĂ©lai est exprimĂ© en jour, le jour de l'Ă©vĂ©nement ne compte pas. Exemple RĂ©ception d'une assignation en signification devant un TGI â 15 jours pour constituer avocat Ă comptĂ© du lendemain de la rĂ©ception Ă minuit. Concernant l'Ă©chĂ©ance du dĂ©lai, il s'agit du dernier jour Ă 24H. Cela signifie que toute la journĂ©e est comprise. Si le dĂ©lai est exprimĂ© en jour, ce dernier jour est le lendemain de l'Ă©vĂ©nement Ă 0h. Lorsqu'un dĂ©lai est exprimĂ© en mois ou en annĂ©e, le dĂ©lai va expirĂ© le jour du dernier mois ou de la derniĂšre annĂ©e qui porte le mĂȘme quantiĂšme du jour de l'Ă©vĂ©nement qui fait courir le dĂ©lai. Exemple Le dĂ©lai est de deux mois Ă comptĂ© du 12 novembre 2012 â expiration le 12 novembre 2014. A dĂ©faut de jour identique, le dĂ©lai expire le dernier jour du mois en question. Exemple 1 mois pour faire appel Ă partir du 31 dĂ©cembre 2012 â le dĂ©lai expire le 28 fĂ©vrier. Lorsque le dĂ©lai est exprimĂ© en mois et en jours, on fait d'abord partir le dĂ©lai en mois avant le dĂ©lai en jours. Ces rĂšgles sont parfois amĂ©nagĂ©es La prorogation du dĂ©lai Chaque fois que l'Ă©chĂ©ance est un samedi, dimanche, jour fĂ©riĂ© ou chĂŽmĂ©, le dĂ©lai est prorogĂ© au jour ouvrable suivant. L'augmentation des dĂ©lais Ă raison des distances Lorsque l'instance est portĂ©e en France mĂ©tropolitaine, augmentation d'un mois pour les personnes qui rĂ©sident dans les DOM-TOM et de deux mois pour les personnes qui rĂ©sident Ă l'Ă©tranger. En dehors de ces cas, les dĂ©lais de procĂ©dure sont intangibles non modifiables. V. LES SANCTIONS DES DELAIS En principe, la sanction des dĂ©lais est sanctionnĂ©e par la forclusion ou la dĂ©chĂ©ance. Cela signifie qu'il est impossible aprĂšs d'accomplir l'acte hors dĂ©lai Ă peine d'irrecevabilitĂ© de l'acte. La forclusion est une sanction sĂ©vĂšre elle est automatique, le juge ne disposant d'aucun pouvoir d'apprĂ©cier l'opportunitĂ© de son application. Elle peut mĂȘme ĂȘtre relevĂ©e d'office si elle a un caractĂšre d'ordre public. Exemple le non respect des dĂ©lais de recours article 125 du code de procĂ©dure civile. L'article 125 du code de procĂ©dure civile prĂ©voit que le juge peut relever d'office les dĂ©lais concernant les voies de recours. Contrairement Ă la prescription, l'intĂ©ressĂ© peut ĂȘtre relevĂ© de la forclusion. Il en est ainsi en cas de moratoire, disposition lĂ©gale intervenant en prĂ©sence de circonstances graves ayant perturbĂ© la vie du pays qui, Ă titre temporaire et dans un domaine limitĂ©, suspend les dĂ©lais, les augmente, ou autorise l'accomplissement d'actes pendant un temps donnĂ©. Il en est de mĂȘme lorsque le juge est habilitĂ© Ă relevĂ© de la forclusion par un texte. Exemple Article 540 du code de procĂ©dure civile. Selon cet article, le dĂ©fendeur dĂ©faillant est relevĂ© de la forclusion rĂ©sultant de l'expiration du dĂ©lai d'appel ou d'opposition s'il n'a pas eu connaissance du jugement Ă temps, sans faute de sa part. Aussi, il est en de mĂȘme, d'une façon gĂ©nĂ©rale lorsque le juge constate un cas de force majeure ayant empĂȘchĂ© le plaideur d'agir dans le dĂ©lai ArrĂȘt Chambre deuxiĂšme civile du 8 mai 1980. Lorsque la communication Ă©lectronique est rendue obligatoire, une hypothĂšse de prorogation particuliĂšre est organisĂ©e pour faire face Ă une impossibilitĂ© de transmettre l'acte de procĂ©dure. Selon l'article 748-7 du CPC, lorsqu'un acte doit ĂȘtre accompli avant l'expiration d'un dĂ©lai, qui peut ĂȘtre de forclusion, et qu'il ne peut ĂȘtre transmis par voie Ă©lectronique le dernier jour du dĂ©lai pour une cause Ă©trangĂšre Ă celui qui l'accomplit, le dĂ©lai est prorogĂ© jusqu'au premier jour ouvrable suivant. L'auxiliaire de justice doit se mĂ©nager la preuve d'une cause Ă©trangĂšre. D'autres sanctions affectent l'instance et entrainent l'extinction L'inaction des plaideurs pendant deux ans provoque la pĂ©remption de l'instance. Le dĂ©faut d'enrĂŽlement de l'assignation devant le tribunal de grande instance, le tribunal d'instance et le tribunal de commerce entraine la caducitĂ© de la citation et l'extinction de l'instance. Le dĂ©faut de dĂ©pĂŽt des conclusions par l'appelant dans les trois mois de la dĂ©claration d'appel provoquera la caducitĂ© de l'appel article 908 du CPC La carence de l'intimĂ© dans les deux mois de la notification des conclusions de l'appelant entraine l'irrecevabilitĂ© de ses conclusions. La dĂ©faillance des parties peut aussi ĂȘtre Ă l'origine de la suspension de l'instance. Exemple Radiation pour non accomplissement des actes dans les dĂ©lais. Dans certaines situations, l'expiration du dĂ©lai n'est pas sanctionnĂ©e. Exemple Le dĂ©fendeur dispose de 15 jours pour constituer avocat devant le tribunal de grande instance, mais une constitution tardive est prise en compte.O8Kh. 93 122 264 389 80 361 171 87 163