Définitionsde Route_de_la_soie, synonymes, antonymes, dérivés de Route_de_la_soie, dictionnaire analogique de Route_de_la_soie (français)
PubliĂ© le 16 nov. 2019 Ă  830Le Colombo Financial District », n'est encore qu'une vaste Ă©tendue de sable sur Galle Face Green », la promenade du front de mer de la capitale sri-lankaise. Une presqu'Ăźle artificielle de prĂšs de 2,7 km2 encore complĂštement dĂ©serte sur laquelle s'activent ouvriers, dont 300 Chinois. Ils creusent des canalisations, plantent palmiers et frangipaniers, et bientĂŽt ils en construiront les Ă  2021, les premiĂšres tours de verres devraient commencer Ă  sortir de terre. Dans le monde entier, les entreprises chinoises s'affairent Ă  dĂ©velopper des infrastructures dans le cadre des nouvelles routes de la soie sous l'impulsion du prĂ©sident Xi Jinping. Mais au Sri Lanka, c'est une ville qu'elles La Chine Ă  la conquĂȘte du commerce mondial les nouvelles Routes de la SoieLe Colombo Financial District » ou Port City », est dĂ©veloppĂ© par China Harbour, filiale de l'entreprise publique China Communications Construction Company, qui a investi 1,4 milliard de dollars dans le projet. Une somme qui en fait le plus important investissement direct Ă©tranger au Sri Lanka. Les promoteurs tablent sur crĂ©ations d'emplois Ă  Le gouvernement a misĂ© sur cette citĂ© financiĂšre internationale, mais je ne connais pas beaucoup de Sri Lankais suffisamment Ă©duquĂ©s pour un jour pouvoir prĂ©tendre Ă  ce genre de travail, juge Paikiasothy Saravanamuttu, analyste du Center for Policy Alternatives Ă  Colombo. Et tous ces hĂŽtels et ces immeubles y aura-t-il seulement un jour assez de touristes et de personnes pour les remplir ? »Le projet a Ă©galement Ă©tĂ© critiquĂ© pour son impact environnemental pour construire cette presqu'Ăźle, il a fallu draguer des dizaines de millions de mĂštres cubes de sable au large du Sri Lanka, accĂ©lĂ©rant ainsi l'Ă©rosion des la prĂ©sidence de Mahinda Rajapakse , le frĂšre de Gotabaya Rajapakse, l'un des favoris de cette prĂ©sidentielle, le Sri Lanka s'est rapprochĂ© de la Chine. PĂ©kin prĂȘte des milliards de dollars au Sri Lanka pour des projets d'infrastructures dont l'utilitĂ© est aujourd'hui remise en de Mattala dans le sud du pays, construit par le clan Rajapakse, est quasiment dĂ©sert. Et en 2017, le Sri Lanka s'est retrouvĂ© dans l'incapacitĂ© de rembourser son emprunt et s'est vu contraint de cĂ©der le port d'Hambantota, dans le sud du pays, Ă  la Chine pour une durĂ©e de 99 ans. Hambantota est ainsi devenu un symbole du piĂšge de la dette que peuvent reprĂ©senter les projets de dĂ©pendance Les Chinois ne posaient pas de conditions lorsqu'ils prĂȘtaient de l'argent, et les Rajapakse se sont servis de cet argent pour des projets qui relĂšvent de la vanitĂ©, mais les Chinois Ă©taient ravis de prĂȘter, plaçant les dirigeants et le pays dans une relation de dĂ©pendance », analyse Paikiasothy Saravanamuttu. Et peu importe qui sera le vainqueur de cette Ă©lection, il devra composer avec le partenaire chinois.
Encours de route, allez voir les monastÚres et les pagodes Vivez l'expérience d'une palette étonnante de couleurs de la cascade d'eau douce, des canyons rouges et des dunes de sable blanc. Avoir l'occasion de rencontrer les tribus locales et d'en apprendre davantage sur la vie sauvage et l'agriculture de la région. Pour les voyageurs plus aventureux, vous apprécierez les Le Premier ministre chinois, Li Peng, avait qualifié cette voieferrée de route de la soie du XXIe siÚcle». Lancé au début du siÚcle, le projet visionnaire de réunir le golfe Persique, via l'Asie centrale, à la Russie et la Chine vient d'aboutir avec l'ouverture au trafic des 165 derniers kilomÚtres de rail qui manquaient encore entre la ville iranienne de Meshed et la frontiÚre turkmÚne. Le remodelage géopolitique et géoéconomique apporté à toute cette région par cet ultime tronçon ferroviaire a été illustré hier par la présence, lors de l'inauguration officielle à Sarakhs Iran, de onze chefs d'Etat, dont ceux d'Iran, de Turquie et du théorie, la liaison entre Pékin et Istanbul, d'une part, le golfe Persique, d'autre part, est désormais possible. Depuis la capitale chinoise via le Sin Kiang, une ligne de chemin de fer rejoint le dense réseau ferroviaire d'Asie centrale, héritage de l'ex-URSS. Grùce au nouveau tronçon, elle va pouvoir ensuite atteindre la grande ville de Mesched à travers les plateaux semi-désertiques du Khorassan iranien. Le réseau iranien permet ensuite de rejoindre Téhéran par 850 km de voie ferrée suivant l'un des itinéraires de l'ancienne route de la soie. De la capitale iranienne, la voie ferrée continue à l'ouest vers la Turquie et la Méditerranée. Depuis un an, elle permet de rejoindre le port de Bandar-Abbas, principal débouché de l'Iran sur le Golfe et l'océan pratique, la capacité de transport de ce réseau ne dépasse pas les 15 millions de tonnes par an; dans sa quasi-totalité à voie unique, il est confronté à un relief difficile et l'état souvent médiocre des voies limite la vitesse des trains. Se pose aussi un problÚme d'écartement des rails entre les réseaux iraniens et ceux d'Asie centrale, qui impose des ruptures de charge à la frontiÚre. Mais l'Iran, qui a déjà investi en dix ans prÚs de 1 milliard de dollars pour ouvrir cette liaison stratégique, est bien décidé à tirer profit de celle-ci. Aussi des travaux ont-ils été entrepris pour doubler les voies Téhéran, soumis depuis 1994 à l'embargo américain, cette nouvelle voie est une façon de montrer que l'Iran n'est pas aussi isolé que les autorités américaines le voudraient. Elle permet aussi au régime islamique d'acquérir une avance appréciable dans la course qu'il livre à la Turquie et au Pakistan pour faire du pays le principal débouché de l'Asie centrale. Enfin, en retrouvant son ancienne vocation de carrefour entre l'Asie, l'Europe, et le Moyen-Orient, l'Iran renforcer sa position de puissance régionale. C'est un tournant dans l'histoire de l'évolution de la région», a d'ailleurs estimé le président Ali-Akbar volonté d'expansion iranienne rejoint le souci des républiques d'Asie centrale de se désenclaver par rapport à la Russie. En pouvant exporter via le Golfe leurs matiÚres premiÚres, ces pays espÚrent diminuer leur dépendance économique à l'égard de la Russie.
PĂ©kininvite la CorĂ©e du Sud au sommet de la route de la soie. PubliĂ© le 12 mai 2017, par Reuters. Partager () SEOUL (Reuters) – La CorĂ©e du Sud a acceptĂ©, Ă  la derniĂšre minute, une invitation de la Chine Ă  participer au sommet de la « nouvelle Route de la soie » qui se tiendra Ă  PĂ©kin Ă  partir de dimanche. TAGS: chine, commerce, CorĂ©e du Sud, PĂ©kin, Route de la soie, sommet
Le 1er janvier 2107, le premier train de marchandises chinoises a entamĂ© son voyage de 12 000 km vers Londres depuis la ville industrielle de Yiwu dans l’est de la Chine. Ce train fait partie du projet Une rĂ©gion, une route » one belt, one road qui relie l’Est Ă  l’Ouest et sert Ă  renforcer l’influence mondiale de la Chine. Londres est le dernier arrĂȘt sur un long et complexe rĂ©seau de routes commerciales que la Chine a créées ces derniĂšres annĂ©es. L’Asie centrale est devenue la direction principale du dĂ©veloppement des projets d’infrastructures chinoises. La Chine a Ă©galement l’intention de dĂ©velopper ses liens commerciaux et d’investir en Europe, avec un rĂ©seau ferroviaire sur 39 itinĂ©raires et reliant 16 villes chinoises Ă  15 villes europĂ©ennes. Il traverse l’Asie centrale pour aller vers l’Iran, la Turquie, la Russie, la Pologne, l’Espagne et d’autres pays d’Europe. AprĂšs avoir acquis le titre de l’usine du monde », la Chine est passĂ©e du rejet du capitalisme Ă  son acclimatation. Sa nouvelle route de la soie sert non seulement Ă  l’exportation des produits chinois, mais elle est Ă©galement utilisĂ©e pour importer en Chine la viande provenant d’Allemagne, le vin de France et le bois de Russie. Toutefois, le rĂŽle de la nouvelle route de la soie ne se limite pas au commerce. Elle fait partie de la stratĂ©gie chinoise qui vise la construction d’une sociĂ©tĂ© asiatique internationale et sert Ă  concrĂ©tiser une percĂ©e gĂ©opolitique chinoise Ă  travers toute l’Asie continentale. S’établir comme leader en Asie La Chine se montre de plus en plus autoritaire. Sa prĂ©sence Ă©conomique et militaire croissante dans la rĂ©gion de la mer de Chine mĂ©ridionale montre qu’elle a l’intention de bĂątir sa propre sphĂšre d’influence, basĂ©e sur des liens Ă©conomiques et militaires interconnectĂ©s. Ainsi, le nouveau projet Une rĂ©gion, une route » est effectuĂ© dans le cadre de l’Organisation de coopĂ©ration de Shanghai, une importante organisation de sĂ©curitĂ© rĂ©gionale, et il vise le renforcement de relations entre la Chine et les pays proches de la rĂ©gion de l’ocĂ©an Indien. Entre-temps, la Chine vise Ă©galement Ă  signer un important accord de libre-Ă©change avec l’Association des pays d’Asie du Sud-Est ASEAN, ainsi que l’Australie, l’Inde, le Japon, la RĂ©publique de CorĂ©e et la Nouvelle-ZĂ©lande. Ce projet sert de base pour la stratĂ©gie tournĂ©e vers l’Ouest et les investissements Ă©trangers directs de la Chine. Il sert Ă©galement Ă  accroĂźtre la prĂ©sence Ă©conomique chinoise dans toute l’Asie. En 2015, 44 % des projets d’ingĂ©nierie chinois Ă  l’étranger ont Ă©tĂ© effectuĂ©s dans les pays longeant la nouvelle route de la soie. En 2016, ce chiffre a atteint 52 %. Avec 4 000 milliards de dollars, ce projet reprĂ©sente le soft power Ă  grande Ă©chelle, et l’influence grandissante de la Chine inquiĂšte de plus en plus l’Inde, son rival. IntĂ©rĂȘts Ă©troitement liĂ©s La Chine prĂ©sente son projet Une rĂ©gion, une route » comme faisant partie de sa politique de voisinage » qui vise le dĂ©veloppement d’un environnement rĂ©gional favorable. Les dirigeants chinois affirment qu’ils poursuivent des objectifs communs dans la rĂ©gion, sans aucun but idĂ©ologique. À la place, ils mettent l’accent sur l’engagement pratique des États de la rĂ©gion les projets d’investissement utilisent l’acier, le bĂ©ton et autres produits et services chinois dans l’intĂ©rĂȘt du dĂ©veloppement des pays voisins et stimulent les entreprises locales. La Chine voit ses propres intĂ©rĂȘts et ceux de ses voisins comme de plus en plus Ă©troitement liĂ©s. Les pays de l’Asie centrale manifestent leur intĂ©rĂȘt dans des investissements dans l’infrastructure, le dĂ©veloppement des ressources naturelles, l’approfondissement des compĂ©tences et, naturellement, dans la crĂ©ation de rĂ©seaux commerciaux. Les investissements dans l’économie locale contribuent non seulement au renforcement de la sĂ©curitĂ© nationale, mais aussi Ă  la stabilitĂ© de ces États. La Chine tient compte de cela et cherche des approches correspondant aux intĂ©rĂȘts communs. La Chine a lancĂ© son service de fret en Iran en 2016. EPA L’intĂ©gration par le biais de l’investissement, la construction, l’extraction des ressources naturelles et le commerce est la base de la crĂ©ation de nouvelles zones d’influence Ă©conomique. La Chine essaye de transformer l’Asie en une entitĂ© gĂ©ante interconnectĂ©e et composĂ©e de 60 pays. MĂȘme si des rĂ©gions relativement plus petites existeront toujours, il y Ă  aujourd’hui une possibilitĂ© rĂ©elle de crĂ©er une superrĂ©gion asiatique avant la fin du XXIe siĂšcle. Elle pourrait largement dĂ©passer l’Union europĂ©enne en termes d’étendue, de dimensions et de potentiel Ă©conomique. On s’attend dĂ©jĂ  Ă  ce que dans dix ans le volume du commerce dans le cadre du projet Une rĂ©gion, une route » atteigne 2 200 milliards de dollars le chiffre du commerce de l’UE est au niveau de 3 100 milliards de dollars. ConsĂ©quences de grande envergure Le succĂšs de l’initiative chinoise pourrait avoir des consĂ©quences de grande envergure pour les pays asiatiques concernĂ©s, ainsi que pour l’ensemble de la communautĂ© internationale. Alors que la Chine se dirige vers l’ouest de l’Asie, elle pourra exploiter les vastes ressources naturelles de l’Asie intĂ©rieure, ainsi que profiter de grandes rĂ©gions Ă©nergĂ©tiques autour de la mer Caspienne et du golfe Persique. Le projet Une rĂ©gion, une route » manifeste l’intention de la Chine de devenir le cƓur » du continent asiatique. Cette intention s’accorde avec ses autres prioritĂ©s stratĂ©giques en Asie – le partenariat avec l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est ASEAN et le renforcement de l’Organisation de coopĂ©ration de Shanghai oĂč la Chine coopĂšre avec la Russie. Ensemble, ces sphĂšres forment les trois cercles d’influence chinoise en Asie. Ils contribuent Ă  l’accroissement de la puissance de la Chine et montrent envers elle une attitude crĂ©dible, quoique peut-ĂȘtre pas toujours accueillante dans la rĂ©gion s’étendant de l’ocĂ©an Pacifique Ă  l’ocĂ©an Atlantique.
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27 mai 2017 La fascinante ville de Samarcande Samarkand © Leonid Andronov - Fotolia La mythique route de la Soie est enfin rouverte et offre Ă  tous ses magnifiques trĂ©sors dignes des Mille et Une Nuits. Pour en parcourir une bonne partie, direction l’OuzbĂ©kistan pas de mĂ©prise, ce pays d’Asie centrale pratique un islam trĂšs modĂ©rĂ© oĂč les femmes ne sont mĂȘme pas voilĂ©es. Ce n’est plus une dictature depuis quelques mois l’autocrate, mort d’un AVC en aoĂ»t 2016, a Ă©tĂ© remplacĂ© par un 1er ministre plutĂŽt bienveillant. Tous les compteurs sont donc au vert pour dĂ©couvrir des lieux magiques, souvent restaurĂ©s par des archĂ©ologues russes de talent eh oui ! Perdez-vous Ă  pied dans Khiva qui fut le plus important marchĂ© d’esclaves d’Orient. Les magnifiques remparts en pisĂ© ont traversĂ© les siĂšcles en toute majestĂ©. L’atmosphĂšre devient particuliĂšrement magique la nuit. Personne n’est lĂ  lorsqu’on dĂ©ambule, en toute sĂ©curitĂ©, Ă  la lumiĂšre de la lune, entre mosquĂ©es et minarets recouverts de magnifiques cĂ©ramiques bleues. Plus loin, la mythique Boukhara, une des plus anciennes et des plus secrĂštes villes du monde. Magnifiquement restaurĂ©e, elle renferme les mausolĂ©es de grands saints de l’islam. Pas Ă©tonnant que le site soit en bonne place dans la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. N’oubliez pas le marchĂ© couvert et ses Ă©tals de soieries, souvenirs de la richesse d’antan. On termine par la dĂ©couverte de Samarkand, au nom tant chargĂ© d’épopĂ©es et perle d’Orient. La cĂ©lĂšbre place Reghistan, entourĂ©e de trois madrasas imposantes, compte parmi les plus belles au monde ! Le grand Tamerlan y jeta son dĂ©volu Ă  tel point qu’il y fit bĂątir son mausolĂ©e. Un bĂątiment majestueux qui inspira plus tard
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Les routes de la soie Les routes de la soie ’à l’ocĂ©an Indien, installez-vous au calme, et partez pour le plus beau et le plus Ă©rudit des voyages vers le berceau de la civilisation, des religions, de l’économie et du mouvement. Ensuite, direction le sud-est, quelques centaines d’annĂ©es avant notre Ăšre, et empruntons la route du changement de format de l’histoire que nous
1La nouvelle ceinture Ă©conomique de la Route de la soie » a Ă©tĂ© lancĂ©e par le prĂ©sident Xi Jinping Ă  l’automne 2013, et fait partie des prioritĂ©s dĂ©finies par le gouvernement chinois pour les annĂ©es Ă  venir. Un vaste rĂ©seau d’infrastructures de transport, de pipelines et de tĂ©lĂ©communications constituera le squelette physique d’un futur corridor Ă©conomique » eurasien qui reliera la Chine Ă  l’Europe occidentale par voie terrestre, via l’Asie centrale, l’Asie mineure, le golfe Persique, le Caucase et les Balkans ; et par voie maritime, via les mers de Chine, l’ocĂ©an Indien et le golfe Persique pour dĂ©boucher en MĂ©diterranĂ©e. La Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures BAII, dotĂ©e de 50 milliards de dollars, et le Fonds pour la Route de la soie » qui dispose de 40 milliards de dollars, ont Ă©tĂ© mis en place tout juste un an aprĂšs l’annonce du projet par Xi Jinping, afin d’injecter des investissements dans les infrastructures rĂ©gionales. 2MalgrĂ© une rhĂ©torique altruiste [1], il s’agit en fait pour PĂ©kin de rĂ©pondre Ă  des prioritĂ©s nationales et de servir principalement les intĂ©rĂȘts Ă©conomiques, politiques et stratĂ©giques chinois. Si elle repose sur l’aura historique de l’ancienne route qui reliait les empires chinois et romain, les objectifs de cette nouvelle Route de la soie » sont en effet adaptĂ©s Ă  des nĂ©cessitĂ©s gĂ©opolitiques contemporaines, avec en ligne de mire une Asie affranchie de la prĂ©sence des routes de la soie3Dans l’imaginaire collectif, le terme Route de la soie » Ă©veille des images de caravanes de dromadaires chargĂ©es de marchandises rares et prĂ©cieuses, voyageant Ă  travers les dĂ©serts, d’un empire opulent Ă  l’autre. Pour la Chine, il Ă©voque une Ă©poque glorieuse durant laquelle la civilisation chinoise Ă©tait florissante et l’Empire dominant au centre du monde connu – comme zhongguo, son nom chinois, le suggĂšre. 4Il semble donc tout naturel que Xi Jinping, le promoteur du rĂȘve du grand renouveau de la nation chinoise », ait choisi cette rĂ©fĂ©rence historique comme thĂšme pour sa vision des nouvelles interactions chinoises avec l’Eurasie. La ceinture Ă©conomique de la Route de la soie » et la Route de la soie maritime du xxie siĂšcle » [yidai yilu] englobent une population de 4,4 milliards de personnes, avec un PIB collectif de 21 000 milliards de dollars [2], composĂ© de marchĂ©s Ă©mergents Ă  fort potentiel de croissance. Si la Chine entretient dĂ©jĂ  des liens Ă©conomiques et commerciaux Ă©troits avec les pays compris dans ce vaste espace, depuis les rĂ©publiques d’Asie centrale et la Mongolie jusqu’à la pĂ©ninsule indochinoise et le sous-continent indien, les autoritĂ©s chinoises espĂšrent que la libĂ©ralisation du commerce, l’intĂ©gration des Ă©conomies enclavĂ©es aux marchĂ©s europĂ©ens et asiatiques, et le renforcement de la coopĂ©ration monĂ©taire entre les pays reliĂ©s par le rĂ©seau d’infrastructures conduiront Ă  la naissance d’une communautĂ© de destins communs [3] » en Asie. La Chine espĂšre aussi ancrer l’Europe orientale et l’ Asie occidentale » Proche et Moyen-Orient, pays du Golfe dans ce vaste rĂ©seau d’infra­structures. Au final, les routes, chemins de fer, pipelines, cĂąbles de fibre optique et terminaux portuaires relieront trois continents par terre et par mer. Si cette vision se rĂ©alise, toutes les routes conduiront littĂ©ralement Ă  PĂ©kin. 5 Combler l’écart entre vision et rĂ©alitĂ© prendra du temps, mais la Chine a dĂ©jĂ  jetĂ© les bases d’une architecture rĂ©gionale qu’elle envisage dĂ©sormais d’étendre Ă  tout le continent eurasien. DĂšs 2006, elle proposait notamment la rĂ©alisation d’un corridor un axe – deux ailes », reliant du nord au sud par chemin de fer et autoroutes Nanning rĂ©gion du Guangxi Ă  Singapour, et d’est en ouest les sous-rĂ©gions du MĂ©kong et du golfe du Tonkin. Depuis lors, la liste des projets financĂ©s et construits par PĂ©kin ne cesse de s’allonger et comprend notamment plusieurs pipelines reliant l’Asie centrale ou la Birmanie Ă  la Chine, les voies ferrĂ©es Chongqing-Duisbourg Allemagne et Yiwu-Madrid inaugurĂ©es en 2014, le projet de ligne Ă  grande vitesse Belgrade-Budapest, les ports de Chittagong et Hambantota ou le parc industriel de l’aĂ©roport de Minsk. La Chine investira en outre 20 milliards de dollars dans les infrastructures indiennes d’ici Ă  2020, ainsi que 34 milliards de dollars dans le secteur Ă©nergĂ©tique, et 12 milliards dans les infra­structures pakistanaises routes, voies ferrĂ©es, rĂ©seau de fibre optique, mĂ©tro de Lahore, port de Gwadar. 6Depuis son lancement officiel en 2013, la communication autour de la nouvelle Route de la soie a Ă©voluĂ©. Le 8 mars 2015, le ministre chinois des Affaires Ă©trangĂšres a dĂ©clarĂ© qu’elle constituerait l’un des thĂšmes centraux de la diplomatie chinoise L’accent sera mis sur la promotion de la connectivitĂ© grĂące aux infrastructures et la construction de corridors Ă©conomiques terrestres et de piliers de coopĂ©ration maritime [...], afin de catalyser la revitalisation du continent eurasien dans son ensemble [4]. » Un groupe dirigeant [5] » spĂ©cialement dĂ©diĂ© Ă  la Route de la soie a Ă©tĂ© mis en place sous l’autoritĂ© du vice-Premier ministre Zhang Gaoli, afin de superviser la mise en Ɠuvre du projet et de coordonner les efforts des agences en charge des affaires intĂ©rieures et de la politique Ă©trangĂšre [6].Un instrument au service de la politique intĂ©rieure et Ă©trangĂšre de la Chine7L’initiative chinoise rĂ©pond Ă  la fois Ă  des impĂ©ratifs Ă©conomiques, diplomatiques et et stabiliser l’Ouest chinois8En 1980, Deng Xiaoping donnait la prioritĂ© au dĂ©veloppement rapide des zones cĂŽtiĂšres chinoises, avec la conviction que leur croissance Ă©conomique aurait naturellement des retombĂ©es sur le reste du pays. Mais les disparitĂ©s entre rĂ©gions orientales et occidentales de la Chine n’ont cessĂ© de se creuser au cours des annĂ©es qui ont suivi. Pour tenter de rééquilibrer le dĂ©veloppement du pays, les autoritĂ©s ont lancĂ© en janvier 2000 le Programme de dĂ©veloppement du Grand Ouest » [xibu da kaifa], qui s’est accompagnĂ© d’investissements massifs dans les infrastructures de transport et de communication, avec l’ambition d’accroĂźtre les Ă©changes entre provinces riches en ressources naturelles et en main-d’Ɠuvre, et celles Ă  la pointe de la modernisation Ă©conomique chinoise orientĂ©e vers l’export [7]. À travers le dĂ©veloppement Ă©conomique – doublĂ© d’une politique de colonisation dĂ©mographique par les Han –, les autoritĂ©s centrales espĂ©raient ancrer plus fortement les provinces du Tibet et du Xinjiang au cƓur de la nation. 9Quinze ans plus tard, l’écart de dĂ©veloppement entre les provinces chinoises est toujours significatif. Les effets de la politique gouvernementale dans ces rĂ©gions, en particulier au Xinjiang, sont loin d’avoir atteint l’objectif de dĂ©veloppement harmonieux polarisation sociale, violences ethniques, revitalisation du sĂ©paratisme et radicalisation religieuse d’une partie de la population ouĂŻgoure ont atteint leur paroxysme lors des Ă©meutes meurtriĂšres d’Urumqi en juillet 2009, suivies par une nouvelle dĂ©tĂ©rioration de la situation sĂ©curitaire depuis 2013 [8]. À la violence civile rĂ©pond la rĂ©pression de l’appareil sĂ©curitaire, sans possibilitĂ© visible d’apaisement Ă  court terme. La progression de l’islam conservateur, vue par certains experts comme une forme de rĂ©sistance Ă  la domination chinoise [9], est en outre devenue une prĂ©occupation croissante pour les autoritĂ©s, gĂ©nĂ©ralement promptes Ă  mettre en cause des forces hostiles Ă©trangĂšres » plutĂŽt que de remettre en question la politique dĂ©cidĂ©e par le Parti. 10Le projet de nouvelle Route de la soie reflĂšte le lien que le gouvernement chinois Ă©tablit entre dĂ©veloppement Ă©conomique et stabilitĂ© politique de ses marches [10]. Le Xinjiang est amenĂ© Ă  ĂȘtre transformĂ© en centre nodal oĂč se cristallisent le commerce et les Ă©changes avec l’Asie centrale, dans l’espoir que le dynamisme Ă©conomique engendrĂ© permettra de rĂ©duire les inĂ©galitĂ©s de dĂ©veloppement et d’attĂ©nuer les tensions sĂ©curitaires. L’agrandissement de l’aĂ©roport d’Urumqi, la rĂ©novation de l’autoroute du Karakorum, les lignes Ă  grande vitesse reliant Urumqi Ă  Lanzhou et Xining, les routes connectant les postes frontiĂšres et ports secs de Khunjerab, Tashkurgan, Torougart, Irkeshtam et Khorgas aux voisins d’Asie centrale Tadjikistan, Pakistan, Kirghizstan, Kazakhstan, et peut-ĂȘtre Ă  terme Afghanistan via le corridor de Wakhan, sont autant de projets qui permettront une plus grande connectivitĂ© avec l’ensemble de la Ă©conomique rĂ©gional11Un des objectifs officiels de la nouvelle Route de la soie est le dĂ©veloppement Ă©conomique rĂ©gional. Lors du Forum de Bo’ao en mars 2015, le prĂ©sident Xi a publiquement exprimĂ© l’espoir que le volume annuel des Ă©changes entre la Chine et les pays de la ceinture et route » dĂ©passe les 2 500 milliards de dollars dans une dizaine d’annĂ©es [11] ». Le plan d’action du gouvernement chinois mentionne que la Route de la soie vise Ă  promouvoir des flux Ă©conomiques libres et ordonnĂ©s, une rĂ©partition efficace des ressources et une profonde intĂ©gration des marchĂ©s ; Ă  encourager les pays le long de la Route Ă  mieux coordonner leurs politiques Ă©conomiques et Ă  mener une coopĂ©ration rĂ©gionale plus large et plus approfondie, basĂ©e sur des normes supĂ©rieures ; et Ă  crĂ©er conjointement une architecture rĂ©gionale de coopĂ©ration Ă©conomique, ouverte, inclusive et Ă©quilibrĂ©e, qui profite Ă  tous [12] ». 12La construction d’infrastructures est perçue par PĂ©kin comme la premiĂšre Ă©tape de cette intĂ©gration rĂ©gionale, sans doute la plus aisĂ©e Ă  rĂ©aliser compte tenu des faibles investissements Ă©trangers dans les pays voisins. Mais Ă  qui bĂ©nĂ©ficieront-ils au final ? À l’heure oĂč la Chine est parvenue Ă  la fin de l’ùre de la croissance Ă  deux chiffres, elle cherche dĂ©sormais Ă  s’adapter Ă  ce nouveau normal [13] » en stimulant les exportations, en recherchant de nouveaux marchĂ©s, et en favorisant ses champions nationaux. Les contrats et subventions aux entreprises d’État chinoises impliquĂ©es dans les projets de construction de la nouvelle Route de la soie seront principalement destinĂ©s Ă  renforcer leur position par rapport aux concurrents Ă©trangers, offrant dans le mĂȘme temps une opportunitĂ© de stimuler la croissance et de rĂ©duire les problĂšmes de surcapacitĂ©s de son Ă©conomie. 13 La prochaine Ă©tape devrait voir le renforcement de la coopĂ©ration Ă©conomique rĂ©gionale, notamment grĂące Ă  la conclusion d’accords de libre-Ă©change et de conventions d’échanges de devises. Les nĂ©gociations relatives Ă  la crĂ©ation du Partenariat Ă©conomique rĂ©gional global », ouvertes en 2013, pourraient Ă  terme conduire Ă  la crĂ©ation de l’une des plus grandes zones mondiales de libre-Ă©change, incluant outre la Chine les dix pays de l’ASEAN, l’Australie, l’Inde, le Japon, la CorĂ©e du Sud et la Nouvelle-ZĂ©lande, et venant s’ajouter aux accords bilatĂ©raux que la Chine a dĂ©jĂ  ratifiĂ©s avec l’ASEAN, la Nouvelle-ZĂ©lande, le Pakistan, Singapour, Taipei et la ThaĂŻlande. Peu Ă  peu, la Chine compte tisser avec ses voisins un rĂ©seau de transports et de communications doublĂ© d’un maillage de liens commerciaux, Ă©conomiques et financiers, chapeautĂ©s par un ensemble de nouvelles institutions rĂ©gionales dans lesquelles elle jouera un rĂŽle diplomatique14Entretenir de bonnes relations avec ses voisins est Ă  nouveau au cƓur de la diplomatie chinoise depuis que Xi Jinping en a fait une prioritĂ© lors de la confĂ©rence sur la diplomatie de la pĂ©riphĂ©rie » en octobre 2013. Le chercheur Michael Swaine indique que cette diplomatie consiste en l’utilisation de la puissance Ă©conomique de la Chine pour dĂ©velopper un ensemble de relations avec les États pĂ©riphĂ©riques de façon Ă  modifier progressivement les termes de leurs interactions avec la Chine [14]. L’enjeu n’est rien de moins que de traduire la puissance Ă©conomique chinoise en influence politique auprĂšs de ses voisins, afin notamment que ceux-ci ne contestent pas la lĂ©gitimitĂ© des intĂ©rĂȘts vitaux » chinois [15].15PĂ©kin a dĂ©cidĂ© le renforcement des relations le long de sa pĂ©riphĂ©rie continentale Ă  l’heure oĂč les diffĂ©rends territoriaux en mer de Chine lui ont aliĂ©nĂ© une partie des voisins de sa pĂ©riphĂ©rie maritime. L’influence des États-Unis n’y est pas aussi forte qu’en Asie de l’Est, oĂč Washington poursuit une politique de rééquilibrage » qui s’appuie fortement sur ses alliĂ©s traditionnels principalement des puissances maritimes, comme le Japon, la CorĂ©e du Sud, les Philippines, la ThaĂŻlande et l’Australie, tout en cherchant Ă  dĂ©velopper de nouveaux partenariats avec certains pays d’Asie du Sud-Est tels que le Vietnam et la Birmanie. En outre, alors que les États-Unis se retirent d’Afghanistan, la Chine envisage d’y prendre pied Ă©conomiquement, suivant un modĂšle Ă©quivalent Ă  ce qui a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en Asie centrale au dĂ©but des annĂ©es de grandes puissances16En rĂ©ponse Ă  la dĂ©tĂ©rioration de ses relations avec l’Europe et les États-Unis aprĂšs l’annexion de la CrimĂ©e, la Russie a commencĂ© Ă  montrer un intĂ©rĂȘt plus marquĂ© pour l’Asie. Bien que la Russie et la Chine aient des intentions et ambitions rĂ©ciproques ambiguĂ«s, le partenariat stratĂ©gique sino-russe a connu un renouveau sous l’impulsion conjointe des prĂ©sidents Xi et Poutine, qui se sont rencontrĂ©s neuf fois depuis 2013 [16]. PĂ©kin a conscience qu’en concentrant plus particuliĂšrement les efforts de sa diplomatie sur l’Asie centrale, le projet de nouvelle Route de la soie risque de se heurter Ă  l’influence et au mĂ©contentement de la Russie. Les Ă©lites chinoises prennent donc un soin particulier Ă  prĂ©senter leurs actions dans la rĂ©gion en termes Ă©conomiques plutĂŽt que gĂ©opolitiques, et en termes coopĂ©ratifs plutĂŽt qu’exclusifs. Moscou, sur la rĂ©serve au dĂ©part, a finalement reconnu l’initiative chinoise comme complĂ©mentaire et non opposĂ©e Ă  son Union eurasiatique, et les deux pays se sont mis d’accord le 9 mai 2015 pour se coordonner sur le dĂ©veloppement des deux initiatives. Dans ce jeu d’équilibre entre grandes puissances, il reste Ă  voir si la Chine sera en mesure de gĂ©rer avec succĂšs ses relations avec la Russie alors qu’elle pĂ©nĂštre plus avant dans ce que cette derniĂšre considĂšre comme sa sphĂšre d’influence restreinte. 17Les rĂ©actions de Washington au projet de nouvelle Route de la soie sont Ă©galement scrupuleusement observĂ©es. Pour attĂ©nuer les craintes amĂ©ricaines de jeu Ă  somme nulle », certains chercheurs suggĂšrent que les Ă©lĂ©ments non stratĂ©giques, non compĂ©titifs et non exclusifs » de l’initiative chinoise soient mis en avant et que la Chine favorise la coopĂ©ration avec les États-Unis, en particulier dans le domaine de l’énergie [17].Desseins stratĂ©giques18Bien qu’elle soit prĂ©sentĂ©e publiquement comme un projet Ă©conomique, la nouvelle Route de la soie possĂšde Ă©galement un volet stratĂ©gique. Dans sa Grande stratĂ©gie nationale » rĂ©digĂ©e en juillet 2001, le gĂ©nĂ©ral Liu Yazhou, devenu en 2009 le commissaire politique de l’universitĂ© nationale de DĂ©fense, exhortait son pays Ă  avancer vers l’ouest [18] ». Il envisageait notamment de crĂ©er des centres d’échanges Ă©conomiques et commerciaux dans les rĂ©gions frontaliĂšres, qui serviraient d’embryons pour un futur marchĂ© commun de l’Asie centrale, avec la Chine comme acteur principal. Il prĂŽnait en outre l’ouverture d’un pont terrestre entre Europe et Asie pour former une grande union Ă©conomique euro-asiatique et dĂ©velopper des intĂ©rĂȘts communs avec les pays occidentaux afin de neutraliser l’encerclement amĂ©ricain de la Chine ». 19La crainte de l’endiguement amĂ©ricain, thĂšme rĂ©current en Chine, s’est considĂ©rablement renforcĂ©e depuis que l’administration Obama a annoncĂ© en 2011 son pivot », ou rééquilibrage » vers l’Asie, qui se traduit notamment par le renforcement de ses alliances [19]. Depuis lors, les autoritĂ©s chinoises ont cherchĂ© Ă  affaiblir ce qu’elles considĂšrent comme une manƓuvre amĂ©ricaine destinĂ©e Ă  contenir l’émergence de la Chine. La mise en place d’une Route de la soie tournĂ©e vers l’Eurasie plutĂŽt que vers un Pacifique dominĂ© par les États-Unis peut alors se comprendre comme une possible rĂ©ponse Ă  cette prĂ©occupation, envisagĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Liu dĂšs 2001. 20 Par ailleurs, l’importance accordĂ©e Ă  l’Asie centrale fait Ă©galement Ă©cho Ă  la thĂ©orie d’Halford J. Mackinder formulĂ©e voici plus d’un siĂšcle dans The Geographical Pivot of History, selon laquelle le continent eurasiatique constitue la rĂ©gion pivot de la politique mondiale » –, ainsi qu’à des discussions plus rĂ©centes relatives Ă  l’Eurasie comme Ă©chiquier [20] », oĂč les grandes puissances joueraient un grand jeu [21] » pour accroĂźtre leur influence mondiale. Dans un article plus rĂ©cent, Liu Yazhou fait rĂ©fĂ©rence Ă  l’Asie centrale comme le plus riche morceau de gĂąteau offert par le Ciel Ă  la Chine d’aujourd’hui [22] », et fait valoir que son importance stratĂ©gique rĂ©side en particulier dans sa richesse en ressources naturelles. Liu observe en outre que les voies maritimes par lesquelles le pĂ©trole est acheminĂ© en Chine sont sous la surveillance non seulement de la marine amĂ©ricaine, mais aussi de la marine indienne. La vulnĂ©rabilitĂ© de la Chine quant Ă  la question de la sĂ©curisation des ressources est flagrante ». 21Depuis plus d’une dĂ©cennie, les stratĂšges chinois ont cherchĂ© Ă  rĂ©soudre le dilemme de Malacca », dĂ©troit d’Asie du Sud-Est Ă  travers lequel transitent 80 % des approvisionnements Ă©nergĂ©tiques de la Chine en provenance du Moyen-Orient et d’Afrique de l’Ouest. La crainte d’un blocus maritime imposĂ© par les États-Unis en cas de conflit en Asie de l’Est une option proposĂ©e par les critiques du concept Air-Sea Battle [23] » a conduit les penseurs chinois Ă  tenter de contourner les voies de communication maritimes soumises Ă  la domination navale amĂ©ricaine. La nouvelle Route de la soie, avec son rĂ©seau de gazoducs, olĂ©oducs, routes et chemins de fer, pourrait permettre Ă  la Chine d’importer des ressources Ă©nergĂ©tiques depuis ses fournisseurs d’Asie centrale et du Moyen-Orient par des trajets non soumis au contrĂŽle amĂ©ricain. 22De façon gĂ©nĂ©rale, la nouvelle Route de la soie constitue une sorte de retour aux sources pour la Chine, traditionnelle puissance continentale plutĂŽt que conquĂ©rante outre-mer. Toutefois, cela ne signifie pas pour autant que les continentalistes » l’ont emportĂ© sur les maritimes » la Route de la soie du xxie siĂšcle s’étend aussi bien sur terre que sur mer. Wang Jisi, chercheur proche des Ă©lites dirigeantes, dĂ©fend l’idĂ©e que la Chine devrait opĂ©rer un rééquilibrage stratĂ©gique vers l’ouest sans que cela ne provoque de tension entre identitĂ©s continentale et maritime La Chine ne devrait pas limiter sa vision Ă  ses cĂŽtes et ses frontiĂšres, ni Ă  ses rivaux ou partenaires traditionnels, mais prĂ©parer un projet stratĂ©gique qui “regarde vers l’ouest” et “avance vers l’ouest”. » Car c’est dans cette rĂ©gion, explique-t-il, que se dĂ©veloppera le potentiel de coopĂ©ration sino-amĂ©ricaine dans les domaines des investissements, de l’énergie, du terrorisme, de la non prolifĂ©ration, et du maintien de la stabilitĂ© rĂ©gionale. Dans le mĂȘme temps, il n’y aura quasiment pas de risque de confrontation militaire entre les deux [24] ». La question se posera alors pour la Chine en termes de capacitĂ©s militaires pour dĂ©fendre ses intĂ©rĂȘts stratĂ©giques Ă  la fois sur le continent eurasien et outre-mer, et d’efforts diplomatiques, afin de gĂ©rer au mieux la compĂ©tition gĂ©opolitique avec les autres grandes puissances prĂ©sentes en nouveau Plan Marshall ?23Peu aprĂšs le Sommet de l’APEC Ă  PĂ©kin en novembre 2014, un Ă©ditorial du Wall Street Journal qualifiait le nouveau modĂšle » diplomatique chinois de nouveau Plan Marshall ». Selon les auteurs anonymes, les dirigeants chinois dĂ©sirent ressusciter le systĂšme tributaire impĂ©rial durant lequel les nations asiatiques Ă©changeaient leur loyautĂ© contre la possibilitĂ© de faire du commerce [25] ». La comparaison de la nouvelle Route de la soie avec le Plan Marshall a Ă©tĂ© rejetĂ©e avec vĂ©hĂ©mence, et Ă  de multiples reprises, par les Ă©lites chinoises. Pour le ministre des Affaires Ă©trangĂšres Wang Yi, l’initiative chinoise n’est pas un outil gĂ©opolitique et ne doit pas ĂȘtre considĂ©rĂ©e avec une mentalitĂ© obsolĂšte de guerre froide ». Tous les pays sont traitĂ©s sur le mĂȘme pied d’égalitĂ©, et aucun d’entre eux ne saurait dominer le processus Ce n’est pas un solo chinois mais une symphonie interprĂ©tĂ©e par tous les pays concernĂ©s [26]. » Cependant, dans cette symphonie, la Chine, entourĂ©e de pays plus petits et Ă©conomiquement plus faibles, semble plutĂŽt faire office de chef d’orchestre et de compositeur d’une nouvelle partition dont elle seule dĂ©termine le rythme et la mĂ©lodie. Sous l’impulsion de Xi Jinping, la Chine prend dĂ©sormais l’initiative de façonner l’ordre rĂ©gional Ă  sa main. 24Les dirigeants chinois ne se satisfont plus d’avoir Ă  accepter un ordre mondial Ă  l’origine duquel ils n’ont jouĂ© aucun rĂŽle. Ils souhaiteraient dĂ©sormais crĂ©er de nouveaux mĂ©canismes et Ă©laborer des normes plus conformes aux intĂ©rĂȘts chinois [27]. L’OCS Organisation de coopĂ©ration de Shanghai fut le premier exemple d’une institution rĂ©gionale créée Ă  l’initiative de PĂ©kin, et la Route de la soie offre aujourd’hui de nouvelles possibilitĂ©s de crĂ©ations d’infrastructures rĂ©gionales sino-centrĂ©es. L’intĂ©gration eurasienne favorisĂ©e par l’initiative chinoise ouvrira en effet sans doute la voie Ă  la mise en place d’institutions Ă©conomiques et financiĂšres la BAII en est un premier exemple, mais aussi, peut-ĂȘtre Ă  plus long terme, dans le domaine de la sĂ©curitĂ©. La ConfĂ©rence sur les interactions et les mesures de confiance en Asie CICA, plateforme rĂ©gionale Ă  laquelle les États-Unis ne participent pas, et quasiment inconnue jusqu’à ce que Xi Jinping y prononce son discours sur le nouveau concept de sĂ©curitĂ© en Asie en mai 2014, pourrait ĂȘtre amenĂ©e Ă  prendre plus d’importance dans ce cadre. Xi y a dĂ©fini sa vision de la sĂ©curitĂ© en Asie, selon laquelle il appartient aux peuples de l’Asie de diriger les affaires de l’Asie, de rĂ©soudre les problĂšmes de l’Asie et de maintenir la sĂ©curitĂ© en Asie. Les peuples d’Asie ont la capacitĂ© et la sagesse nĂ©cessaires pour parvenir Ă  la paix et la stabilitĂ© dans la rĂ©gion par une coopĂ©ration renforcĂ©e [28] ». Les autoritĂ©s chinoises appellent par ailleurs rĂ©guliĂšrement Ă  l’abandon de la mentalitĂ© de guerre froide » – expression utilisĂ©e pour dĂ©signer le systĂšme d’alliances amĂ©ricaines dans la rĂ©gion Asie-Pacifique. C’est donc bien l’idĂ©al d’une Asie affranchie de la prĂ©sence amĂ©ricaine qui est dĂ©fendu par les dirigeants chinois. 25Cette vision en est encore Ă  ses balbutiements, mais la crĂ©ation par la Chine d’institutions parallĂšles a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă  l’origine de tensions entre les États-Unis et leurs alliĂ©s. Peu de temps aprĂšs que la Grande-Bretagne ait dĂ©cidĂ© de rejoindre la BAII en dĂ©pit des fortes objections de Washington [29], la France, l’Italie, l’Allemagne, la CorĂ©e du Sud et l’Australie ont annoncĂ© qu’elles intĂ©greraient elles aussi la nouvelle banque. Cet Ă©vĂ©nement soulĂšve des questions plus gĂ©nĂ©rales l’attractivitĂ© Ă©conomique de la Chine est-elle en mesure d’éroder le leadership amĂ©ricain en Asie ? Les puissances rĂ©gionales seront-elles amenĂ©es Ă  se rallier plus facilement aux objectifs politiques de la Chine en raison de son poids Ă©conomique ? L’observation de la façon dont la Chine opĂšre au sein des nouvelles institutions qu’elle crĂ©e dans le domaine Ă©conomique ou de sĂ©curitĂ©, ainsi que les rĂ©glementations et normes qu’elle favorise, permettra de dĂ©terminer quels objectifs stratĂ©giques sont poursuivis et Ă  quoi pourrait ressembler un systĂšme sous leadership 27La nouvelle Route de la soie nous offre une fenĂȘtre d’observation sur la façon dont la Chine conçoit son rĂŽle en Eurasie et au-delĂ . 28Les flux de biens, de ressources, de fonds et de personnes rendus possibles par un dense rĂ©seau d’infrastructures et gouvernĂ©s par des institutions Ă©conomiques et financiĂšres rĂ©gionales, participeront probablement Ă  la prospĂ©ritĂ© du continent eurasiatique. La rĂ©alisation de la nouvelle Route de la soie permettra Ă©galement Ă  la Chine de crĂ©er une architecture rĂ©gionale dotĂ©e de normes qui ne seront pas nĂ©cessairement favorables aux intĂ©rĂȘts d’autres pays. Ces institutions sino-centrĂ©es pourraient Ă©galement crĂ©er des divisions entre les États-Unis et leurs alliĂ©s. Xi Jinping souhaite clairement construire un nouvel ordre rĂ©gional plus favorable Ă  l’Asie [30] », ce qui implique un rejet des alliances amĂ©ricaines dans la rĂ©gion. La communautĂ© de destins communs » prendra donc probablement la forme d’une entitĂ© uniquement asiatique, ce qui exclura de fait les États-Unis. Pour l’Europe se posera alors la question de son positionnement entre son alliĂ© amĂ©ricain et une Chine dont l’influence rĂ©gionale ne cesse de croĂźtre. Notes [1] Voir notamment la feuille de route publiĂ©e conjointement en mars 2015 par la Commission nationale pour le dĂ©veloppement et la rĂ©forme NDRC, le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres et le ministĂšre du Commerce Vision and Actions on Jointly Building Silk Road Economic Belt and 21st-Century Maritime Silk Road », dont le prĂ©ambule indique que cette initiative permettra Ă  la Chine d’élargir et d’approfondir son ouverture, et de renforcer sa coopĂ©ration mutuellement bĂ©nĂ©fique avec les pays d’Asie, d’Europe, d’Afrique et le reste du monde. La Chine s’engage Ă  assumer plus de responsabilitĂ©s et d’obligations dans la mesure de ses capacitĂ©s, et Ă  offrir une plus large contribution Ă  la paix et au dĂ©veloppement de l’humanitĂ© ». Disponible sur . [2] [3] [4] [5] Un groupe dirigeant » [lingdao xiaozu] est une structure ad hoc, composĂ©e de cadres politiques de haut niveau, chargĂ©e de coordonner les efforts du gouvernement, du Parti et de l’armĂ©e, et d’établir des recommandations pour les instances dirigeantes. [6] [7] Lai, China’s Western Development Program Its Rationale, Implementation, and Prospects », Modern China, vol. 28, n° 4, octobre 2002, p. 432-466. [8] Plusieurs centaines de personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es et blessĂ©es au cours d’incidents rĂ©currents affrontements en juin 2013 Ă  Turfan, attaque d’un poste de police dans le district de Yarkand en dĂ©cembre, tuerie Ă  l’arme blanche de la gare de Kunming en mars 2014, attentat suicide sur un marchĂ© d’Urumqi en mai, nouveaux affrontements mortels Ă  Yarkand en juillet, diverses explosions dans le district de Luntai en septembre. [9] J. Smith Finley, The Art of Symbolic Resistance. Uyghur Identities and Uyghur-Han Relations in Contemporary Xinjiang, Leyde, Brill, 2013. [10] N. Becquelin, Staged Development in Xinjiang », The China Quarterly, vol. 178, juin 2004, p. 358-378 ; R. Castets, Entre colonisation et dĂ©veloppement du Grand Ouest impact des stratĂ©gies de contrĂŽle dĂ©mographique et Ă©conomique au Xinjiang », Outre-Terre, n° 16, 2006, p. 257-272. [11] [12] Vision and Actions on Jointly Building Silk Road Economic Belt and 21st-Century Maritime Silk Road, Issued by the National Development and Reform Commission, Ministry of Foreign Affairs, and Ministry of Commerce of the People’s Republic of China », 28 mars 2015, disponible sur . [13] La thĂ©matique du nouveau normal » a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e par Xi Jinping, notamment lors du sommet de l’APEC Ă  PĂ©kin en novembre 2014. Elle a trait Ă  l’adaptation de l’économie chinoise au ralentissement relatif de la croissance NDLR. [14] Swaine, Chinese Views and Commentary on Periphery Diplomacy », China Leadership Monitor, n° 44, Ă©tĂ© 2014. [15] Taiwan 2003, le Tibet et le Xinjiang 2006 ont d’abord constituĂ© les intĂ©rĂȘts vitaux » chinois. La croissance Ă©conomique, l’intĂ©gritĂ© territoriale et la prĂ©servation du systĂšme communiste ont Ă©tĂ© rajoutĂ©s Ă  cette liste en 2009, puis la mer de Chine mĂ©ridionale 2010 et orientale 2013. [16] [17] T. Gong, [ Une ceinture, une route interprĂ©tations amĂ©ricaines du concept chinois de diplomatie du voisinage »], China Institute of International Studies, 19 dĂ©cembre 2014, disponible sur . [18] Liu Y., [ Grande stratĂ©gie nationale »], 7 juillet 2001, dont la version anglaise a Ă©tĂ© publiĂ©e dans Chinese Law and Government, vol. 40, n° 2, mars-avril 2007, p. 13-36. [19] Voir, en particulier, le premier chapitre du Livre blanc sur la dĂ©fense publiĂ© par PĂ©kin en 2013, The Diversified Employment of China’s Armed Forces, qui dĂ©crit les alliances amĂ©ricaines en Asie-Pacifique comme source d’accroissement des tensions rĂ©gionales. [20] Z. Brzezinski, The Grand Chessboard American Primacy and Its Geostrategic Imperatives, New York, Basic Books, 1997. [21] Le terme grand jeu », popularisĂ© par le roman Kim de R. Kipling publiĂ© en 1901, fait rĂ©fĂ©rence Ă  la compĂ©tition en Asie centrale entre empires britannique et russe au xixe siĂšcle. Il est rĂ©cemment rĂ©apparu pour dĂ©crire les luttes d’influence entre États-Unis, Russie, Chine et Inde dans cette mĂȘme rĂ©gion. Voir, par exemple, A. Cooley, Great Games, Local Rules. The New Great Power Contest in Central Asia, New York, Oxford University Press, 2012 et M. Laruelle, Huchet, S. Peyrouse, B. Balci dir., China and India in Central Asia, A New “Great Game”?, New York, Palgrave Macmillan, 2010. [22] [23] Friedberg, Beyond Air-Sea Battle, The Debate Over US Military Strategy in Asia, Londres, Routledge, 2014. [24] J. Wang, “Marching Westwards” The Rebalancing of China’s Geostrategy », Institute of World Economics and Politics, Chinese Academy of Social Sciences, mai 2014. [25] [26] [27] PrĂ©sentation de Wang Jisi, “One World, One Dream”? China and the International Order », Ă  la Woodrow Wilson School of International Studies, universitĂ© de Princeton, 8 avril 2015. [28] Xi Jinping, New Asian Security Concept For New Progress in Security Cooperation », discours prononcĂ© lors du quatriĂšme Sommet de la ConfĂ©rence sur les interactions et les mesures de confiance en Asie, Shanghai, 21 mai 2014. [29] [30] New Asian Security Concept For New Progress in Security Cooperation », op. cit.
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