Ala suite des manifestations favorables à l'Algérie française du 13 mai 1958, le général de Gaulle revient au pouvoir et met peu à peu en œuvre une politique d'autodétermination pour l

Date 1831 - 1907 See the context of the description Scope content Ce répertoire des articles GGA L 1 à 65, qui représentent 9 ml, reconstitue celui qui fut détruit ou perdu. Une seule page fut retrouvée ; elle concerne les articles L 61 à 64. Plusieurs sous-séries de la série L étaient encore en août 2005 dépourvues de répertoires, sans que l'on puisse préciser si ces derniers existèrent bien un jour ou si cette absence est due aux destructions lors des journées » de mai 1958 à Alger, qui virent la foule européenne s’emparer de l’immeuble du Gouvernement général et jeter par ls fenêtres des bureaux et des dossiers. Ces documents n’étaient donc accessibles aux Archives nationales d’outre-mer que par l’intermédiaire de l’index de la série L, élaboré par Emile Dermenghem et Charles Uthéza, et publié par Pierre Boyer, instrument de recherche extrêmement précieux mais dépourvu de dates et d’analyses. Cet index concerne les sous-séries L à 44 que les dossiers ne se présentent pas suivant un ordre méthodique quelconque, la cotation existante par liasse puis par chemise a été respectée en raison des citations qui ont pu en être déjà faites.* Les documents concernent l'immigration en Algérie, la colonisation foncière, les concessions de terres, les créations de centres de colonisation, les travaux s'y rapportant et notamment les alignements de rues, les percements de routes, sous un aspect réglementaire et général ainsi que des dossiers particuliers et individuels. La période couverte s'étend de 1831 à 1907, ce qui rend cette sous-série particulièrement importante.* Les documents proviennent en grande partie de la direction générale des affaires civiles et financières du gouvernement général de l' plusieurs dossiers offrent un caractère archivistique intéressant car ils furent élaborés en fait à Paris par deux directions - la direction des affaires de l’Algérie du ministère de la Guerre. En 1858 la 5 direction du ministère de la Guerre, était composée du 1 bureau du 2 bureau dirigé par Louis Testu, du 3 bureau du 4 bureau ,- le ministère de l'Algérie et des colonies. Le ministère de l'Algérie et des colonies exista du 24 juin 1858 au 24 novembre 1860. Il comprenait trois directions, dont une direction de l'Intérieur chargée de la colonisation grâce à son troisième bureau dirigé par Testu. A sa création le ministère reçut des archives du ministère de la Guerre, alors que le gouvernement général de l'Algérie lui envoyait " " de cartons et registres. Ces derniers ne regagnèrent pas tous Alger en 1860. Ils sont donc à rapprocher des dossiers de la série F 80, consacrée à la direction spécialisée sur l’Algérie des ministères de la Guerre, de l'Algérie et des colonies puis de l’ liasses gagnèrent Alger à la disparition du ministère de l’Algérie et des colonies en 1860, afin de servir de documents de travail au gouvernement général reconstitué deux ans après sa suppression. Le gouvernement général de l'Algérie fut supprimé par le décret du 31 août 1858. Cependant deux ans plus tard le maréchal Pélissier fut nommé gouverneur général par le décret du 24 novembre 1860 et le rétablissement régulier du gouvernement général fut réalisé par le décret du 10 décembre 1860 qui rattachait également de nouveau l'Algérie au département de la Guerre, doté désormais d'un "service de l'Algérie".Certains dossiers furent élaborés par le ministère de la Guerre ou par le ministère de l’Algérie et des colonies, puis poursuivis par le Gouvernement général de l’Algérie. D'autres dossiers sont constitués à la fois du dossier tenu à Paris et du dossier tenu à Alger dans le même temps, ce qui amène à pouvoir consulter dans la même liasse la minute et l'expédition d'une lettre ; le dossier d'Alger fut adressé à Paris en 1858, les deux dossiers, rapprochés, étant transférés à Alger en service producteur des dossiers a été indiqué dans l'analyse. Publication Archives nationales d'outre-mer Records creator's history Service de la colonisationGouvernement général de l'Algérie Source of acquisition 2021-06-08 versement numéro via reprise-1000 Gouvernement général de l'Algérie Conditions governing access Archives publiques. Archives publiques librement communicables. archives publiques Publiable sur internet Conditions governing reproduction La reproduction éventuelle des documents est soumise aux conditions fixées par le règlement intérieur des Archives nationales d'outre-mer. Physical description Additional resources Répertoire numérique détaillé rédigé par Daniel Hick, conservateur en chef, 2005, 36 p. Repository Archives nationales d'outre-mer à Aix-en-Provence Repository Archives nationales d'outre-mer à Aix-en-Provence Finding aid id FRANOM_01185 Archives nationales d'outre-mer - ANOMGouvernement général de l'Algérie Colonisation

Ceputsch fait suite à la conférence de presse du 11 avril 1961, où de Gaulle justifie sur un ton désinvolte la décolonisation de l'Algérie. Ceci est Le SGG, dont l’histoire est naturellement liée à l’évolution de la fonction de chef du Gouvernement, est né en 1935 alors qu’apparaissait la nécessité pour le président du Conseil de disposer de services permanents pour l’assister dans son rôle d’arbitrage entre les ministres. Mais à l’inverse des institutions dont il organise les relations mutuelles, les fonctions du SGG ne sont pas définies dans la constitution, ni même dans une loi. Placé sous la responsabilité du Secrétaire général du Gouvernement, il relève du Premier ministre et travaille en étroite association avec le cabinet de celui-ci. C’est une structure légère, aux effectifs réduits, qui oeuvre dans les coulisses » de l’appareil d’Etat. Les premières tentatives sous la IIIe République La première tentative de doter le Gouvernement d’un instrument de travail collectif, dont le besoin se faisait particulièrement sentir en période de crise s’est produite à l’époque de Ribot et de Painlevé en 1917, pendant la Première Guerre mondiale, à un moment où l’on voulait coordonner l’action gouvernementale pour mener la guerre. Cet organisme, qui s’appelait Section administrative » et qui n’a été qu’éphémère, disparut à la fin de la guerre, puis réapparut en 1924 avec Edouard Herriot qui a recréé un secrétariat général des services administratifs de la présidence du Conseil, qu’il a confié d’abord au sénateur Israël, puis, en 1925, à un sous-secrétaire d’État. Par mesure d’économie en 1926, Poincaré supprime la section administrative ». Mais en 1934, Gaston Doumergue, alors président du Conseil, en préconise la reconstitution et en définit l’esprit d’une manière qui préfigurait un peu ce que devait être le Secrétariat général du Gouvernement que nous connaissons La présidence du Conseil doit être dotée de services et d’un personnel sélectionné permanent et peu nombreux, détaché des grandes administrations publiques. Avec ces services, le président du Conseil doit suivre attentivement l’action de chaque département, veiller à ce que l’un ne gêne pas l’autre et à ce que travaux, initiatives et efforts soient coordonnés en vue du bien général. » C’est sur cette base que le successeur de Gaston Doumergue, Flandin, fait voter dans la loi de finances de 1935 les crédits qui permettent l’institution d’un certain nombre de chargés de mission qui sont à l’origine du Secrétariat général du Gouvernement actuel. Bien que les débats reflètent une certaine réticence à l’égard de la création d’un tel organisme, la loi de finances est finalement votée ; le service est institué avec dix fonctionnaires titulaires d’un grade moyen et quinze chargés de mission recrutés parmi les fonctionnaires de rang élevé des administrations et dont l’un prend le titre de secrétaire général du Gouvernement. Voilà le secrétariat général créé avec vingt-cinq personnes. Ces chargés de mission forment une équipe dont le rôle est de documenter le président du Conseil, de lui fournir les éléments de décision et de suivre les travaux législatifs. A l’origine, la distinction n’est pas très nette entre cet organisme et le cabinet du président du Conseil. Flandin l’avait d’ailleurs dit C’est un cabinet politique un peu étendu » . L’institution ne progresse, au début, que modestement et assez lentement. Au moment du débat, certains parlementaires avaient contesté la régularité de la création de services administratifs du président du Conseil, qui n’était pas du tout prévue par la Constitution de la IIIe République. Les premiers secrétaires généraux » restaient très peu de temps en fonction. Sous le ministère Flandin, pendant une année, ce fut Léon Noël, qui devait être ensuite ambassadeur à Varsovie en 1939, puis qui devint président du Conseil constitutionnel après la guerre ; ensuite, sous le ministère Laval, Georges Dayras. Un an après, sous Léon Blum, ce fut Jules Moch ; puis Yves Chataigneau, plus connu comme gouverneur général de l’Algérie. C’est à l’époque de Jules Moch que Léon Blum, qui s’intéressait beaucoup au Secrétariat général du Gouvernement en lequel il voyait l’un des éléments de la réforme gouvernementale, a décidé que désormais le secrétaire général du Gouvernement assisterait aux conseils de cabinet et aux Conseils des ministres. Cela est devenu une tradition qui est demeurée depuis. Léon Blum et Jules Moch définissent les tâches des chargés de mission constituer les dossiers des affaires traitées par le président du Conseil et son cabinet et débrouiller » les affaires. Mais les tentatives des secrétaires généraux successifs pour assurer la coordination des ministres se heurtent à beaucoup de résistance de la part des administrations. A ce moment - c’est, de 1936 à 1938, la période des conférences Matignon » - l’activité principale de ces secrétaires généraux du Gouvernement a été d’aider le président du Conseil à trancher les nombreux arbitrages sociaux. Le secrétaire général du Gouvernement est maintenant imposé et va subsister pendant la guerre et, curieusement, tant à Vichy et Paris qu’à Alger. C’est Louis Joxe, futur ambassadeur et ministre, et premier secrétaire général du Comité de libération nationale constitué à Alger en 1943 qui fut, à la Libération, le premier secrétaire général du Gouvernement dans la France libérée. Le Conseil des ministres du 3 février 1947 adopte un document appelé Règlement intérieur des travaux du Gouvernement » qui fixe le rôle du secrétaire général du Gouvernement en matière d’organisation des travaux du Conseil des ministres, des conseils de cabinet, des réunions interministérielles en matière de procédure législative. Ce règlement intérieur est, finalement, le seul texte qui définisse - et encore pour une toute petite partie - les missions du secrétariat général du Gouvernement. La loi de finances de 1936, qui l’avait créé, s’était bornée à prévoir l’effectif des chargés de mission sans dire un mot de ce qu’était le rôle de l’organisme. Il faut donc se référer, pour le comprendre, à la fois aux intentions de ses créateurs et à ce que la pratique et la tradition en ont fait. L’institution actuelle A partir de la IVe République, l’institution a donc pris son caractère définitif. Dans les premiers temps, on ne savait pas bien si elle était un cabinet politique étendu » ou un organisme administratif ». Elle devient un organisme administratif, comme l’établit avec netteté la permanence de André Segalat, qui succède à Louis Joxe en 1947 et sera secrétaire général du Gouvernement du 15 septembre 1946 au 23 janvier 1958 pendant 12 ans il aura vu se succéder 21 présidents du Conseil, 21 ministères. C’est un record qui traduit bien la mutation qui s’est produite le secrétariat général est devenu un organisme charnière entre le Gouvernement et l’administration, mais un organisme administratif. Les successeurs de André Segalat, sous la IVe et la Ve Républiques, maintiennent cette tradition. A André Segalat succède R. Belin qui exercera ses fonctions pendant six ans, de 1958 à 1964 ; ensuite, Jean Donnedieu de Vabres sera secrétaire général du Gouvernement de 1964 à 1974. C’est à lui que succède Marceau Long en 1975, conseiller d’État après six mois d’intérim de Jacques Larché. Puis, se sont succédé Jacques Fournier en 1982, Renaud Denoix de Saint Marc en 1986, Jean-Marc Sauvé en 1995, et Serge Lasvignes en 2006, et Marc Guillaume, en 2015. Au conseil des ministres du 15 juillet 2020, Mme Claire Landais est nommée Secrétaire général du gouvernement. Lasérie H des Archives du Gouvernement général de l'Algérie est l'une des plus importantes et des plus fréquemment consultées avec la Série E (Correspondance politique générale des Gouverneurs généraux du XIXè siècle) et la Série L (Colonisation). Les fonds qui constituent cette série ont été versés aux Archives centrales par les Services des Affaires musulmanes et
Le 14 juin 1830, les troupes françaises débarquent près d'Alger en vue d'une petite expédition punitive destinée à restaurer le prestige du gouvernement. Dérisoire imbroglio La ville et le territoire de l'Algérie actuelle * sont alors sous la suzeraineté théorique du sultan d'Istamboul depuis trois siècles sous le nom de Régence d'Alger». Dans les faits, l'intérieur du pays est livré à l'abandon, insoumis et réticent à l'islamisation. Le territoire compte environ trois millions d'habitants contre 36 millions pour la France de la même époque. La conquête française, si lourde de conséquences pour la France comme pour l'Algérie, résulte d'un imbroglio dérisoire. En 1798, le gouvernement du Directoire achète du blé à laRégence d'Alger pour les besoins de l'expédition du général Bonaparte en Égypte. Le blé est financé par un emprunt de la France auprès de familles juives d'Alger. Celles-ci demandent une garantie du dey qui gouverne la ville. En 1827, le dey d'Alger, Hussein, frappe du manche de son chasse-mouches» le consul de France Deval, un affairiste qui refuse non sans insolence de s'engager sur le remboursement du prêt. Le président du ministère français, Villèle, demande réparation au dey pour l'offense faite à son consul mais n'obtient aucun semblant d'excuse. Une affaire intérieure Confronté deux ans plus tard à la fronde des députés, le roi Charles X éprouve le besoin de restaurer au plus vite son image. C'est ainsi que, le 3 mars 1830, dans le discours du trône, il évoque pour la première fois l'idée d'une expédition punitive destinée à obtenir réparation de la dette ainsi qu'à détruire le repaire de corsaires installé dans la régence d'Alger et mettre fin à l'esclavage ! Le comte Louis de Bourmont, ministre de la Guerre dans le gouvernement Polignac, est nommé Commandant en chef de l'expédition en Afrique» Les journaux de l'opposition multiplient les critiques à l'égard de ce militaire sans envergure. M. de Bourmont veut être maréchal il mérite le bâton !» écrit Le Figaro en définitive, il aura bien le bâton de maréchal à l'issue de l'expédition d'Alger !. Mais la flotte n'appareille pas moins de Toulon le 25 mai 1830 avec 453 navires, 83 pièces de siège, marins et soldats. Prise d'Alger Les troupes françaises débarquent sur la plage de Sidi Ferruch, à 25 km d'Alger. Pendant ce temps, la flotte bombarde les défenses de la ville, en particulier la citadelle de Fort-l'Empereur, ainsi nommée en souvenir de Charles Quint ! Le dey capitule enfin le 5 juillet, après plusieurs jours de difficiles combats contre les troupes turques qui font 415 tués et 2160 blessés dans le corps expéditionnaire. 48 millions de francs prélevés dans son trésor permettent de couvrir les frais de l'expédition. Les soldats français se livrent quant à eux à une mise à sac de la ville qui ternit leur victoire. [cliquez sur la frise et suivez les événements de la conquête] Publié ou mis à jour le 2021-02-09 145337
\n \n archives du gouvernement général de l algérie
Lajournée du mardi 13 mai 1958 à Alger. Le jour même des obsèques de 2 soldats tués par le FLN, les Algérois et les généraux de l’Algérie

Le JORA, Journal officiel de la République algérienne الجريدة الرسمية Journal officiel de la République Algérienne Démocratique et Populaire et dictamocratique الجريدة الرسمية... lire plus, Commentaires facebook sur l'Algérie et sur le journal officiel! Vous pouvez consulter le site du journal officiel d'Algérie الجريدة الرسمية sur Journal officiel d'Algérie Le JORA Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire est le moyen par lequel le gouvernement rend public l’ensemble de ses textes juridiques et réglementaires. Il contient les constitutions consécutives, les lois, les ordonnances, les codes, les décrets, les arrêtés, et les décisions de nominations. Il est publié officiellement en arabe. La version française en est la traduction. C’est donc la version arabe qui fait autorité. Au lendemain de l’indépendance nationale, l’Algérie a publié son premier journal officiel en date du six juillet mil neuf cent soixante-deux, soit vingt-quatre heures après la date officielle de l’Indépendance de l’Algérie. Son nom à l’époque était le JOEA, le Journal Officiel de l’Etat Algérien. Trois mois plus tard, le vingt-six Octobre de la même année, il change de dénomination pour devenir le JORADP, le Journal Officiel de la République Algérienne Démocratique et Populaire, plus connu sous l’acronyme de JORA. Auparavant, les textes officiels de l’Algérie sous domination française étaient publiés au Bulletin Officiel du Gouvernement Général de l’Algérie », créé en mil huit cents soixante-treize. » Baziz Algérie mon amour. La périodicité du JORA est irrégulière. Le journal officiel parait en fonction de la disponibilité de la matière. L’un des plus importants numéros de l’année est celui contenant le texte de la loi des finances de l’année à venir, ainsi que les éventuelles lois des Finances Complémentaires. Le JORA a été placé sous la responsabilité du Secrétariat Général du Gouvernement, le SGG. Ce dernier publie la version électronique sur son site ou bien rendant la publication gratuite. Seule la version imprimée reste commercialisable, presque exclusivement sur abonnement. La version française ne peut être vendue qu’accompagnée de la version dite originale ». Sur le site web du JORA, il est possible d’effectuer des recherches selon plusieurs types de critères Type de texte loi, décret, … Numéro du journal, sa date, où encore sur le texte intégral d’une collection concernant un secteur, un ministère,… Une fois la recherche terminée, il est donné au chercheur la possibilité de consulter le texte online ou encore de le télécharger au format PDF. Le site offre la possibilité de télécharger tout un ensemble de codes, tels le Code du Commerce, ou celui de la Famille, ainsi qu’un certain nombre de rapports d’activités du SGG, difficilement accessible autrement. Même si le site est utile, il rencontre encore un certain nombre de problèmes techniques. Parfois, il est tout simplement inaccessible. Son moteur de recherche manque de souplesse, et ses critères de recherche ne sont pas toujours évidents à saisir. » Algérie un documentaire exceptionel sur l'Algérie. Le JORA est la principale publication officielle de l’Etat algérien. Mais il existe d’autres journaux faisant autorité, mais que l’Etat a placé sous des tutelles moins élevées dans la hiérarchie administrative de l’Etat. Il s’agit entre autres, du BOAL, Bulletin Officiel des Annonces Légales, dans lequel sont publiées toutes les annonces officielles concernant la création et la dissolution d’entreprises, émanant des études notariales, ainsi que leurs comptes sociaux officiels. Il a été créé en mil neuf cents soixante-cinq et il est publié par le Centre National du Registre de Commerce. Un autre journal légal publié par l’Agence Nationale de l’Edition et de la Publicité est le BOMOP, Bulletin Officiel des Opérateurs Publics, dans lequel passent les appels d’offres des marchés publics, depuis 1984. pour le journal info Algerieinfo, Presse d'Algérie, Presse dz Liens Externes Page Wikipedia sur Journal officiel d'Algérie Page Wikipedia sur l'Algérie Chaine Youtube du journal Journal officiel d'Algérie Page Facebook sur l'Algérie Votre avis facebook sur le Journal officiel d'Algérie et sur l'actualité! Si vous aimez le Journal officiel d'Algérie, merci de cliquer sur J'AIME! Donnez votre avic sur le Journal officiel d'Algérie, ce journal officiel de la république algérienne, et partagez le contenu de la page avec vos amis Facebook. “Le journal info votre site de la presse algérienne, original depuis 2013!

AFPArchives. Principales étapes de la guerre d'indépendance de l'Algérie: - 1er novembre 1954: attentats de la "Toussaint rouge" revendiqués par le Front de libération nationale (FLN) tout juste fondé au Caire 1955: - 20 août: massacres dans le Constantinois, dure répression. Etat d'urgence étendu à toute l'Algérie.
La conquête IIIe siècle av. Massinissa unifie les royaumes numides berbères des Massyles et des Massaesyles et fait de Cirta Constantine sa capitale. 112-105 av. Rébellion de Jughurta, petit-fils de Massinissa, contre Rome. 347. Les tribus berbères insurgées s’allient aux donatistes, une secte chrétienne opposée à Rome. 354. Naissance de saint Augustin à Thagaste Souk Ahras, dans le nord-est de l’Algérie. 439-533. Les Vandales règnent sur le Maghreb romain. 533. Domination byzantine. 711. Les Arabes sont maîtres de l’ensemble du Maghreb, qui devient une province omeyyade. Les populations se convertissent à l’islam. 742. Révolte kharijite contre le pouvoir central. 911. Destruction du royaume berbère de Tahert région d’Oran par les armées fatimides. 1453. Prise de Constantinople par les Ottomans. 1587. L’Algérie devient une régence dépendant de l’Empire ottoman. 1804-1827. Soulèvements tribaux et confrériques à travers toute l’Algérie. 1827. Le 29 avril, à la suite d’une dispute au sujet d’une dette française impayée, le dey d’Alger convoque le consul de France. Crise diplomatique franco-algérienne. 1830. Les troupes françaises débarquent à Siddi-Ferruch le 14 juin. Après la prise d’Alger, le 5 juillet, le dey Hussein Khodja signe la capitulation. 1832. En novembre, l’émir Abd El-Kader proclame le djihad contre les Français. 1837. La France reconnaît par le traité de la Tafna, signé le 30 mai, la souveraineté d’Abd El-Kader sur les deux tiers de l’Algérie. Elle conserve toutefois plusieurs possessions », dont Alger, Blida et Oran. Le 13 octobre, les troupes françaises s’emparent de Constantine. 1843. Prise de la smalah d’Abd El-Kader par le duc d’Aumale, en mai, et massacres de populations civiles par les Français. 1844. Victoire française à la bataille de l’Isly, près d’Oujda, le 14 août. 1847. Abd El-Kader se rend le 23 décembre. 1848. L’Algérie est officiellement proclamée territoire français » le 12 novembre. La francisation » 1850-1870. Insurrections dans les Aurès et en Kabylie, réprimées dans le sang. La famine ravage l’Algérie entre 1866 et 1868. 1870. Le décret Crémieux, promulgué le 24 octobre, accorde la nationalité française aux Juifs d’Algérie. 1871. Début de la révolte kabyle des frères Mokrani, en mars, contre les projets de confiscation des terres. Mokrani est tué le 5 mai. Près de 500 000 hectares de terres sont confisqués et attribués aux colons. 1881. Jules Ferry fait adopter en juin le code de l’indigénat, qui instaure un régime juridique spécial pour les Algériens de confession musulmane. L’Algérie est entièrement intégrée à la France par le système des rattachements ». 1889. La loi du 26 juin accorde la nationalité française à tous les descendants d’Européens présents en Algérie, mais pas aux musulmans. 1912. Les musulmans sont astreints au service militaire en vertu de décrets promulgués en janvier. 1914-1918. Sur les 173 000 soldats appelés et engagés d’Algérie, 25 000 Algériens musulmans et 22 000 Européens sont tués au cours de la première guerre mondiale. 1916. Soulèvements dans la région de Constantine. 1926. Création, le 20 juin à Paris, de l’Etoile nordafricaine ENA, dont Ahmed Messali Messali Hadj est élu secrétaire général. Le mouvement, qui réclame l’ indépendance de l’Afrique du Nord », sera interdit en 1929. 1927. Naissance de l’Association des étudiants musulmans nord-africains AEMNA, présidée par Ferhat Abbas. 1933. Messali Hadj reconstitue l’Etoile nord-africaine, qui sera à nouveau dissoute en 1937 par le gouvernement du Front populaire. 1936. En novembre, le projet Blum-Viollette sur l’octroi de la pleine citoyenneté française à une élite de 21 000 Algériens musulmans est refusé par les colons et par les indépendantistes. 1937. Messali Hadj crée le 11 mars, à Alger, le Parti du peuple algérien PPA. 1939. En septembre, le PPA est dissous, et ses principaux leaders sont arrêtés. 1940. Le décret Crémieux est aboli par le régime de Vichy en octobre. 1942. Débarquement allié à Alger. 1943. Ferhat Abbas présente en mai le Manifeste du peuple algérien, qui revendique l’égalité totale entre musulmans et Européens d’Algérie. Le texte est rejeté par le Comité français de la libération nationale CFLN, formé à Alger le 3 juin. En décembre, le général de Gaulle annonce dans un discours prononcé à Constantine une série de réformes concernant les droits civiques des Algériens. 1944. Le 7 mars, de Gaulle signe une ordonnance qui supprime le code de l’indigénat et accorde la citoyenneté française à 65 000 Algériens. La guerre 1945. Le 8 mai, la répression d’émeutes insurrectionnelles au cours desquelles une centaine d’Européens sont tués fait plusieurs milliers de morts entre 15 000 et 45 000 selon les estimations parmi les Algériens dans les régions de Sétif, Guelma et Kherrata. 1946. Ferhat Abbas fonde l’Union démocratique du manifeste algérien UDMA en mai, et Messali Hadj le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques MTLD en octobre. 1954. En avril, un groupe de militants du PPA déterminés à entrer dans la lutte armée en constituant un front commun créent le Comité révolutionnaire pour l’unité et l’action CRUA, transformé en Front de libération nationale FLN le 1er novembre début de la guerre d’indépendance algérienne. En décembre, les partisans de Messali Hadj créent le Mouvement national algérien MNA. 1955. Le Parlement français vote l’état d’urgence en avril. Le 20 août, des milliers de paysans de la région de Constantine se soulèvent. Débats aux Nations unies 27-30 septembre sur la question algérienne ». 1956. Le 16 mars, l’Assemblée nationale accorde les pouvoirs spéciaux au gouvernement de Guy Mollet. Le premier congrès du FLN, dans la vallée de la Soummam en août, aboutit à la création du Comité national de la révolution algérienne CNRA. A la fin de l’année, on compte plus d’un demi-million de soldats français en Algérie. 1957. Janvier-octobre bataille d’Alger. L’armée française généralise l’usage de la torture. 1958. Le 13 mai, l’armée prend le pouvoir en Algérie et crée le Comité de salut public, dirigé par le général Massu. Le 1er juin, à Paris, le général de Gaulle est investi comme président du Conseil premier ministre. Le Gouvernement provisoire de la République algérienne GPRA, avec à sa tête Ferhat Abbas, est formé le 19 septembre. De Gaulle propose la paix des braves » aux insurgés algériens en octobre. Il devient le premier président de la Ve République le 21 décembre. 1959. De Gaulle reconnaît, au cours d’une allocution prononcée le 16 septembre, le droit à l’autodétermination des Algériens par la voie du référendum. 1960. Semaine des barricades » à Alger le 24 janvier, des colons dirigés par Pierre Lagaillarde appellent au soulèvement des Européens au nom de l’Algérie française. Ils se rendent le 1er février. Le 5 septembre s’ouvre le procès du réseau d’aide au FLN animé par Francis Jeanson. Des intellectuels favorables à l’indépendance publient le Manifeste des 121 ». Le 19 décembre, l’Assemblée générale des Nations unies reconnaît le droit de l’Algérie à l’indépendance. L’indépendance 1961. Le 8 janvier, le référendum sur la politique d’autodétermination voit un large succès du oui », en France comme en Algérie. En février, des activistes européens constituent l’Organisation armée secrète OAS. Echec du putsch des généraux » en avril. Le 17 octobre, la répression policière d’une manifestation algérienne pacifique à Paris fait une centaine de morts. 1962. Le 8 février, à Paris, les forces de l’ordre chargent un rassemblement contre l’OAS, tuant neuf Français. L’enterrement des victimes, le 13, rassemble un demi-million de manifestants. La signature des accords d’Evian, le 18 mars, est suivie d’un cessez-lefeu dès le lendemain. L’indépendance de l’Algérie sera ratifiée par référendum, en France le 8 avril 1962 et en Algérie le 1er juillet. Le 5 juillet, l’Algérie proclame son indépendance. Début de l’exode des Européens d’Algérie. Le bilan de la guerre est de 300 000 à 600 000 morts selon les sources. Le 22 juillet, M. Ahmed Ben Bella, soutenu par le colonel Houari Boumediène, qui commande l’Armée nationale populaire ANP, forme à Tlemcen un Bureau politique contre le GPRA, installé à Alger. En septembre, l’ANP entre dans la capitale. M. Ben Bella prend la tête du gouvernement le 29 septembre. 1963. La Constitution est adoptée par référendum le 8 septembre. Instauration d’un régime de parti unique. M. Ben Bella est élu président de la République le 15 septembre. Hocine Aït Ahmed crée quelques jours plus tard le Front des forces socialistes FFS et entre en dissidence en Kabylie. 1964. Les troupes françaises se retirent d’Algérie en juin, mais restent présentes à Mers El-Kébir et au Sahara. 1965. Le colonel Boumediène renverse M. Ben Bella le 19 juin. La Constitution est abrogée en juillet. 1966. Nationalisation des mines et des compagnies d’assurances étrangères en mai. Signature d’accords de coopération avec la France. 1967. L’armée française quitte les bases de Reggane et Bechar en mai. En juin, l’Algérie rompt ses relations diplomatiques avec les Etats- Unis à la suite de la guerre de six jours entre Israël et les armées arabes. Coup d’Etat avorté contre Boumediène en décembre. 1968. Les Français évacuent la base de Mers El-Kébir en janvier. 1971. Nationalisation des hydrocarbures le 24 février l’Etat acquiert 51 % des avoirs des sociétés pétrolières françaises présentes en Algérie. En novembre, le gouvernement lance la révolution agraire » et la gestion socialiste des entreprises » GSE. 1973. Le IVe sommet des pays non alignés se tient à Alger en septembre. 1974. Dans un discours prononcé aux Nations unies, en avril, Boumediène prône l’instauration d’un nouvel ordre économique international. 1975. Visite de Valéry Giscard d’Estaing, en avril, la première d’un président français depuis l’indépendance. 1976. La Charte nationale est approuvée le 27 juin par référendum et la Constitution le 27 novembre. Boumediène, unique candidat en lice, est élu président en décembre. L’islamisme 1978. Mort de Boumediène le 27 décembre. 1979. Le colonel Chadli Bendjedid est élu président le 7 février. 1980. Printemps berbère » émeutes à travers toute la Kabylie, en avril, pour la reconnaissance de la culture berbère. 1981. François Mitterrand, qui se rend à Alger en novembre, propose que les rapports franco-algériens soient un symbole des relations nouvelles entre le Nord et le Sud ». Trois mois plus tard, les deux pays signent un accord sur le gaz. 1983. Visite du président Chadli à Paris, en novembre, la première d’un chef d’Etat algérien depuis l’indépendance. 1984. M. Bendjedid est réélu le 12 janvier. Adoption, en juin, du code du statut personnel et de la famille ». 1986. Manifestations étudiantes à Sétif et à Constantine en novembre. 1988. De violentes émeutes à Alger et dans le reste du pays, du 4 au 10 octobre, font plusieurs centaines de victimes 600 morts selon un bilan officieux. L’état de siège est déclaré. M. Bendjedid est réélu en décembre après avoir promis des réformes politiques et économiques. 1989. Une nouvelle Constitution, qui ouvre la voie au multipartisme, est adoptée par référendum le 23 février. Le Front islamique du salut FIS, créé le 18 février et dirigé par Abassi Madani et Ali Belhadj, est légalisé en septembre. 1990. Le FIS remporte une large victoire aux élections municipales et régionales du 12 juin, premier scrutin libre depuis l’indépendance. Le général Khaled Nezzar est nommé ministre de la défense en juillet. 1991. Le 23 mai, le FIS appelle à une grève illimitée. Les affrontements entre forces de l’ordre et militants du FIS font des dizaines de morts. Le premier ministre Mouloud Hamrouche, démissionnaire, est remplacé par Sid Ahmed Ghozali le 5 juin. Les élections sont reportées. Abassi Madani et Ali Belhadj sont arrêtés le 30 juin. 1992. Le président Bendjedid, soupçonné de complaisance envers le FIS, est contraint à la démission le 11 janvier et remplacé le 14 par un Haut Comité d’Etat HCE, dirigé par Mohamed Boudiaf. Le second tour des élections est annulé. Les violences qui s’ensuivent font près de 70 morts. Le HCE proclame l’état d’urgence le 9 février et dissout le FIS le 4 mars. Le 29 juin, Mohamed Boudiaf est assassiné à Annaba. Le 26 août, un attentat à la bombe dans l’aérogare d’Alger, attribué aux islamistes, fait huit morts et une centaine de blessés. 1993. L’état d’urgence est prorogé pour une durée indéterminée le 7 février. On estime à 15 000 le nombre de personnes tuées en un an. La réconciliation 1994. Le général Liamine Zeroual est nommé aux commandes de l’Etat le 30 janvier par le HCE. Apparition des Groupes islamiques armés GIA, dont se démarque l’ex-FIS. 1995. Le 13 janvier, les principales formations de l’opposition, islamistes compris, signent à Rome un contrat national » appelant notamment à l’arrêt des violences. Le pouvoir rejette le texte. Le général Zeroual remporte l’élection présidentielle dès le premier tour, le 16 novembre, avec plus de 60 % des suffrages. 1996. La réforme constitutionnelle renforçant les pouvoirs du président de la République et interdisant les partis religieux et régionalistes est approuvée par référendum, le 13 novembre, avec plus de 85 % des voix. 1997. Le 24 septembre, l’Armée islamique du salut AIS, bras armé de l’ex-FIS et opposée aux GIA, annonce une trêve à partir du 1er octobre. Le 23 octobre, après avoir remporté les élections législatives de juin, le Rassemblement national démocratique RND de M. Zeroual obtient plus de 55 % des sièges des assemblées communales. La répression va crescendo. 1998. En septembre, M. Zeroual annonce sa volonté de démissionner et la tenue d’une élection présidentielle anticipée. 1999. Le 15 avril, M. Abdelaziz Bouteflika remporte l’élection présidentielle avec 73,8 % des suffrages. L’opposition dénonce des fraudes massives. Le 6 juin, l’AIS proclame l’arrêt définitif de ses opérations. Le 18 août, le Mouvement algérien des officiers libres MAOL, créé en 1998, appelle à poursuivre en justice les généraux responsables de la tragédie » algérienne. La loi de concorde civile » est approuvée par référendum, le 16 septembre, par plus de 98 % des voix. 2000. M. Bouteflika charge M. Ali Benflis de former un nouveau gouvernement le 26 août. 2001. Emeutes sanglantes en Kabylie, en avril, après la mort d’un lycéen dans une gendarmerie. D’importantes manifestations ont lieu à Tizi-Ouzou et à Alger. Le 3 octobre, le gouvernement présente un projet de réforme visant à officialiser la langue berbère tamazight. Signature, le 19 décembre, d’un accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne. 2002. Le 8 avril, le tamazight est reconnu langue nationale – mais non officielle – par le Parlement. Le FLN remporte les élections législatives du 30 mai, boycottées par les partis kabyles. 2003. M. Ahmed Ouyahia remplace M. Benflis à la tête du gouvernement en mai. M. Madani, libéré en juillet avec M. Belhadj, appelle à la fin de la lutte armée le 25 août. 2004. M. Bouteflika obtient 85 % des suffrages à l’élection présidentielle du 8 avril. Le gouvernement signe un accord de partenariat stratégique avec la France en juillet. 2005. Le projet de Charte pour la paix et la réconciliation nationale » est approuvé par référendum, le 29 septembre, à plus de 97 % des voix. Le bilan de treize ans de violences est de 150 000 morts et des milliers de disparus.
Actualités des Archives de la Vendée : qu’avez-vous manqué en 2021 ? SALLE DE LECTURE (information du 04-01-2022) Ouverture du lundi au vendredi de 9h à 17h30 en continu. Nombre de places limité à huit, réservation au 02 28 85 78 00. Passe sanitaire non nécessaire (décret n°2021-955 du 19 juillet 2021). Aux originesIIIe siècle av. Massinissa unifie les royaumes numides berbères des Massyles et des Massaesyles et fait de Cirta Constantine sa capitale. 112-105 av. Rébellion de Jughurta, petit-fils de Massinissa, contre Rome. 347 Les tribus berbères insurgées s’allient aux donatistes, une secte chrétienne opposée à Rome. 354 Naissance de saint Augustin à Thagaste Souk Ahras, dans le nord-est de l’Algérie. 439-533 Les Vandales règnent sur le Maghreb romain. 533 Début de la domination byzantine. 711 Les Arabes sont maîtres de l’ensemble du Maghreb, qui devient une province omeyyade. Les populations se convertissent à l’islam. 742 Révolte kharijite secte musulmane contre le pouvoir central. 911 Destruction du royaume berbère de Tahert région d’Oran par les armées fatimides. 1453 Prise de Constantinople par les Ottomans. 1587 L’Algérie devient une régence dépendant de l’Empire ottoman. 1804-1827 Soulèvements tribaux et confrériques à travers toute l’Algérie. 1827 29 avril A la suite d’une dispute au sujet d’une dette française impayée, le dey d’Alger convoque le consul de France. Crise diplomatique franco-algérienne. 1830 14 juin Les troupes françaises débarquent à Siddi-Ferruch. Après la prise d’Alger, le 5 juillet, le dey Hussein Khodja signe la capitulation. 1832 En novembre, l’émir Abd El-Kader proclame le djihad contre les Français. 1837 La France reconnaît par le traité de la Tafna, signé le 30 mai, la souveraineté d’Abd El-Kader sur les deux tiers de l’Algérie. Elle conserve toutefois plusieurs possessions », dont Alger, Blida et Oran. Le 13 octobre, les troupes françaises s’emparent de Constantine. 1843 Prise de la smalah d’Abd El-Kader par le duc d’Aumale, en mai, et massacres de populations civiles par les Français. 1844 14 août Victoire française à la bataille de l’Isly, près d’Oujda. 1847 23 décembre. Abd El-Kader se rend. 1848 12 novembre L’Algérie est officiellement proclamée territoire français ». La francisation »1850-1870 Insurrections dans les Aurès et en Kabylie, réprimées dans le sang. La famine ravage l’Algérie entre 1866 et 1868. 1870 Le décret Crémieux, promulgué le 24 octobre, accorde la nationalité française aux Juifs d’Algérie. 1871 Début de la révolte kabyle des frères Mokrani, en mars, contre les projets de confiscation des terres. Mokrani est tué le 5 mai. Près de 500 000 hectares de terres sont confisqués et attribués aux colons. 1881 Jules Ferry fait adopter en juin le code de l’indigénat, qui instaure un régime juridique spécial pour les Algériens de confession musulmane. L’Algérie est entièrement intégrée à la France par le système des rattachements ». 1889 La loi du 26 juin accorde la nationalité française à tous les descendants d’Européens présents en Algérie, mais pas aux musulmans. 1912 Les musulmans sont astreints au service militaire en vertu de décrets promulgués en janvier. 1914-1918 Sur les cent soixante-treize mille soldats appelés et engagés d’Algérie, vingt-cinq mille Algériens musulmans et vingt-deux mille Européens sont tués au cours de la première guerre mondiale. 1916 Soulèvements dans la région de Constantine. 1926 Création, le 20 juin à Paris, de l’Etoile nord-africaine ENA, dont Ahmed Messali Messali Hadj est élu secrétaire général. Le mouvement, qui réclame l’ indépendance de l’Afrique du Nord », sera interdit en 1929. 1927 Naissance de l’Association des étudiants musulmans nord-africains AEMNA, présidée par Ferhat Abbas. 1933 Messali Hadj reconstitue l’ENA, qui sera à nouveau dissoute en 1937 par le gouvernement du Front populaire. 1936 En novembre, le projet Blum-Viollette sur l’octroi de la pleine citoyenneté française à une élite de vingt et un mille Algériens musulmans est refusé par les colons et par les indépendantistes. 1937 Messali Hadj crée le 11 mars, à Alger, le Parti du peuple algérien PPA. 1939 En septembre, le PPA est dissous, et ses principaux leaders sont arrêtés. 1940 Le décret Crémieux est aboli par le régime de Vichy en octobre. 1942 Débarquement allié à Alger. 1943 Ferhat Abbas présente en mai le Manifeste du peuple algérien, qui revendique l’égalité totale entre musulmans et Européens d’Algérie. Le texte est rejeté par le Comité français de la libération nationale CFLN, formé à Alger le 3 juin. En décembre, le général de Gaulle annonce dans un discours prononcé à Constantine une série de réformes concernant les droits civiques des Algériens. 1944 Le 7 mars, de Gaulle signe une ordonnance qui supprime le code de l’indigénat et accorde la citoyenneté française à soixante-cinq mille Algériens. La guerre d’indépendance 1945 Le 8 mai, la répression d’émeutes au cours desquelles une centaine d’Européens sont tués fait plusieurs milliers de morts entre 15 000 et 45 000 selon les estimations parmi les Algériens dans les régions de Sétif, Guelma et Kherrata. 1946 Ferhat Abbas fonde l’Union démocratique du manifeste algérien UDMA en mai, et Messali Hadj le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques MTLD en octobre. Ce dernier obtient cinq sièges de député aux élections législatives de novembre. 1947 Naissance, le 15 février, de l’Organisation spéciale, un groupuscule clandestin pour la lutte armée en Algérie mis sur pied par le MTLD. Le 20 septembre, l’Assemblée nationale adopte le statut de l’Algérie », qui prévoit notamment la création d’une assemblée algérienne comprenant des représentants européens et non européens. Tous les députés musulmans algériens le rejettent. 1954 En avril, un groupe de militants du Parti du peuple algérien PPA déterminés à entrer dans la lutte armée en constituant un front commun créent le Comité révolutionnaire pour l’unité et l’action CRUA, transformé en Front de libération nationale FLN le 1er novembre début de la guerre d’indépendance. En décembre, les partisans de Messali Hadj créent le Mouvement national algérien MNA. 1955 Le Parlement français vote l’état d’urgence en avril. Le 20 août, des milliers de paysans de la région de Constantine se soulèvent. Débats aux Nations unies 27-30 septembre sur la question algérienne ». 1956 Le 16 mars, l’Assemblée nationale accorde les pouvoirs spéciaux au gouvernement de Guy Mollet. Le premier congrès du FLN, dans la vallée de la Soummam, le 20 août, aboutit à la création du Comité national de la révolution algérienne CNRA. A la fin de l’année, on compte plus d’un demi-million de soldats français en Algérie. 1957 Janvier-octobre. Bataille d’Alger. L’armée française généralise l’usage de la torture. 1958 Le 13 mai, l’armée prend le pouvoir en Algérie et crée le Comité de salut public, dirigé par le général Jacques Massu. Le 1er juin, à Paris, le général Charles de Gaulle est investi comme président du conseil premier ministre. Le Gouvernement provisoire de la République algérienne GPRA, avec à sa tête Ferhat Abbas, est formé le 19 septembre. De Gaulle propose la paix des braves » aux insurgés algériens en octobre. Il devient le premier président de la Ve République le 21 décembre. 1959 De Gaulle reconnaît, au cours d’une allocution prononcée le 16 septembre, le droit à l’autodétermination des Algériens par la voie du référendum. 1960 Semaine des barricades » à Alger le 24 janvier, des colons dirigés par Pierre Lagaillarde appellent au soulèvement des Européens au nom de l’Algérie française. Ils se rendent le 1er février. Le 5 septembre s’ouvre le procès du réseau d’aide au FLN animé par Francis Jeanson. Des intellectuels favorables à l’indépendance publient le Manifeste des 121 ». Le 19 décembre, l’Assemblée générale des Nations unies reconnaît le droit de l’Algérie à l’indépendance. L’indépendance1961 Le 8 janvier, le référendum sur la politique d’autodétermination voit un large succès du oui », en France comme en Algérie. En février, des activistes européens constituent l’Organisation armée secrète OAS. Echec du putsch des généraux » en avril. Le 17 octobre, la répression policière d’une manifestation algérienne pacifique à Paris fait une centaine de morts. 1962 Le 8 février, à Paris, les forces de l’ordre chargent un rassemblement contre l’OAS, tuant neuf Français à la station de métro Charonne. L’enterrement des victimes, le 13, rassemble un demi-million de manifestants. La signature des accords d’Evian, le 18 mars, est suivie d’un cessez-le-feu dès le lendemain. L’indépendance de l’Algérie sera ratifiée par référendum, en France le 8 avril et en Algérie le 1er juillet. Le 5 juillet, l’Algérie proclame son indépendance. Début de l’exode des Européens d’Algérie. Le bilan de la guerre est de 300 000 à 600 000 morts selon les sources. Le 22 juillet, M. Ahmed Ben Bella, soutenu par le colonel Houari Boumediène, qui commande l’Armée nationale populaire ANP, forme à Tlemcen un Bureau politique contre le GPRA, installé à Alger. En septembre, l’ANP entre dans la capitale. M. Ben Bella prend la tête du gouvernement le 29 septembre. 1963 La Constitution est adoptée par référendum le 8 septembre. Instauration d’un régime de parti unique. M. Ben Bella est élu président de la République le 15 septembre. M. Hocine Aït Ahmed crée quelques jours plus tard le Front des forces socialistes FFS et entre en dissidence en Kabylie. 1964 Les troupes françaises se retirent d’Algérie en juin, mais restent présentes à Mers El-Kébir et au Sahara. 1965 Le colonel Boumediène renverse M. Ben Bella le 19 juin. La Constitution est abrogée en juillet. 1966 Nationalisation des mines et des compagnies d’assurances étrangères en mai. Signature d’accords de coopération avec la France. 1967 L’armée française quitte les bases de Reggane et Béchar en mai. En juin, l’Algérie rompt ses relations diplomatiques avec les Etats-Unis à la suite de la guerre entre Israël et les armées arabes. Coup d’Etat avorté contre Boumediène en décembre. 1968 Les Français évacuent la base de Mers El-Kébir en janvier. 1971 Nationalisation des hydrocarbures le 24 février l’Etat acquiert 51 % des avoirs des sociétés pétrolières françaises présentes en Algérie. En novembre, le gouvernement lance la révolution agraire » et la gestion socialiste des entreprises » GSE. 1973 Septembre. Le IVe sommet des pays non alignés se tient à Alger. 1974 Dans un discours prononcé aux Nations unies, en avril, Boumediène prône l’instauration d’un nouvel ordre économique international. 1975 Visite de Giscard d’Estaing, en avril, la première d’un président français depuis l’indépendance. Elle confirme l’ampleur des divergences entre les deux pays. 1976 La Charte nationale est approuvée le 27 juin par référendum et la Constitution le 27 novembre. Boumediène, unique candidat en lice, est élu président en décembre. Vers la guerre civile 1978 27 décembre. Mort de Boumediène. 1979 7 février. Le colonel Chadli Bendjedid est élu président. 1980 Printemps berbère » émeutes à travers toute la Kabylie, en avril, pour la reconnaissance de la culture berbère. 1981 François Mitterrand, qui se rend à Alger en novembre, propose que les rapports franco-algériens soient un symbole des relations nouvelles entre le Nord et le Sud ». Trois mois plus tard, les deux pays signent un accord sur le gaz. 1983 Visite du président Chadli à Paris, en novembre, la première d’un chef d’Etat algérien depuis l’indépendance. 1984 M. Bendjedid est réélu le 12 janvier. Adoption, en juin, du code du statut personnel et de la famille, particulièrement réactionnaire. 1986 Manifestations étudiantes à Sétif et à Constantine en novembre. 1988 De violentes émeutes à Alger et dans le reste du pays, du 4 au 10 octobre, font plusieurs centaines de victimes 600 morts selon un bilan officieux. L’état de siège est déclaré. M. Bendjedid est réélu en décembre après avoir promis des réformes politiques et économiques. 1989 Une nouvelle Constitution, qui ouvre la voie au multipartisme, est adoptée par référendum le 23 février. Le Front islamique du salut FIS, créé le 18 février et dirigé par MM. Abassi Madani et Ali Belhadj, est légalisé en septembre. 1990 Fin de la réforme agraire. 12 juin. Le FIS remporte une large victoire aux élections municipales et régionales, premiers scrutins libres depuis l’indépendance. Le général Khaled Nezzar est nommé ministre de la défense en juillet. 1991 Le 23 mai, le FIS appelle à une grève illimitée. Les affrontements entre forces de l’ordre et militants du FIS font des dizaines de morts. Le premier ministre Mouloud Hamrouche, démissionnaire, est remplacé par M. Sid Ahmed Ghozali le 5 juin. Le 26 décembre, le premier tour des élections législatives est remporté par le FIS avec 47 % des suffrages. 1992 Le président Bendjedid, soupçonné de complaisance envers le FIS, est contraint à la démission le 11 janvier. Le 14, il est remplacé par un Haut Comité d’Etat HCE, dirigé par Mohamed Boudiaf. Le second tour des élections est annulé. Les violences qui s’ensuivent font près de soixante-dix morts. Le HCE proclame l’état d’urgence le 9 février et dissout le FIS le 4 mars. Le 29 juin, Boudiaf est assassiné à Annaba. Le 26 août, un attentat à la bombe dans l’aérogare d’Alger, attribué aux islamistes, fait huit morts et une centaine de blessés. Début de la décennie noire ». 1993 L’état d’urgence est prorogé pour une durée indéterminée le 7 février. On estime à quinze mille le nombre de personnes tuées en un an. Réconciliation »1994 Le général Liamine Zeroual est nommé aux commandes de l’Etat le 30 janvier par le HCE. Apparition des Groupes islamiques armés GIA, dont se démarque l’ex-FIS. 1995 Le 13 janvier, les principales formations de l’opposition, islamistes compris, signent à Rome un contrat national » appelant notamment à l’arrêt des violences. Le pouvoir rejette le texte. Le général Zeroual remporte l’élection présidentielle dès le premier tour, le 16 novembre, avec plus de 60 % des suffrages. 1996 La réforme constitutionnelle renforçant les pouvoirs du président de la République et interdisant les partis religieux et régionalistes est approuvée par référendum, le 13 novembre, avec plus de 85 % des voix. 1997 Le 24 septembre, l’Armée islamique du salut AIS, bras armé de l’ex-FIS et opposée aux GIA, annonce une trêve à partir du 1er octobre. Le 23 octobre, après avoir remporté les élections législatives de juin, le Rassemblement national démocratique RND de M. Zeroual obtient plus de 55 % des sièges des assemblées communales. La répression va crescendo. 1998 En septembre, M. Zeroual annonce sa volonté de démissionner et la tenue d’une élection présidentielle anticipée. 1999 Le 15 avril, M. Abdelaziz Bouteflika remporte l’élection présidentielle avec 73,8 % des suffrages. L’opposition dénonce des fraudes massives. Le 6 juin, l’AIS proclame l’arrêt définitif de ses opérations. Le 18 août, le Mouvement algérien des officiers libres MAOL, créé en 1998, appelle à poursuivre en justice les généraux responsables de la tragédie » algérienne. La loi de concorde civile » est approuvée par référendum, le 16 septembre, par plus de 98 % des voix. 2001 Emeutes sanglantes en Kabylie, en avril, après la mort d’un lycéen dans une gendarmerie. D’importantes manifestations ont lieu à Tizi Ouzou et à 3 octobre, le gouvernement présente un projet de réforme visant à officialiser la langue berbère tamazight. Signature, le 19 décembre, d’un accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne. 2002 Le 8 avril, le tamazight est reconnu langue nationale — mais non officielle — par le Parlement. Le FLN remporte les élections législatives du 30 mai, boycottées par les partis kabyles. 2003 Les anciens leaders du FIS, MM. Madani et Belhadj, sont libérés et appellent à la fin de la lutte armée le 25 août. 2004 M. Bouteflika obtient 85 % des suffrages à l’élection présidentielle du 8 avril. Le gouvernement signe un accord de partenariat stratégique avec la France en juillet. 2005 La Charte pour la paix et la réconciliation nationale est approuvée par référendum, le 29 septembre, à plus de 97 % des voix. Le bilan de treize ans de violences est estimé entre 150 000 et 200 000 morts et des milliers de disparus. 2007 Le FLN remporte les élections législatives organisées en mai. Le 9 juin, Alger et Washington concluent un accord sur le développement du nucléaire civil. Après un automne particulièrement meurtrier près de 80 morts lors d’attentats et d’affrontements entre islamistes et forces de sécurité, un double attentat-suicide dans la capitale, le 11 décembre, fait quarante et une victimes. 2008 Le 8 juin, l’explosion de deux bombes visant le convoi d’une entreprise française, près d’Alger, tue douze personnes, dont un ingénieur français. Recrudescence des attentats en août. Le 12 novembre, M. Bouteflika fait réviser la Constitution afin de briguer un troisième mandat. Il est réélu six mois plus tard avec plus de 90 % des suffrages, les principaux partis d’opposition ayant appelé à boycotter le scrutin présidentiel. 2011 Du 3 au 10 janvier, des émeutes contre le pouvoir et contre la vie chère font cinq morts et plus de huit cents blessés. Le gouvernement décide de baisser les prix de plusieurs denrées de base, comme le sucre ou l’ 12 février, une marche dans la capitale, réunissant deux mille manifestants à l’initiative de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie CNCD, est bloquée par trente mille policiers. Le 15 avril, il promet une série de réformes politiques. La nouvelle loi sur l’information, adoptée le 12 septembre, met fin au monopole de l’Etat sur l’audiovisuel et consacre l’ouverture du secteur au privé. Le délit de presse est dépénalisé. Le gouvernement s’engage également à conforter le pluralisme démocratique ». Le 3 novembre, les députés rejettent le projet de loi sur la représentativité des femmes au Parlement et dans les assemblées locales, présenté en août par M. Bouteflika. Le texte initial portait le quota de femmes de 7 % à 30 %. La nouvelle mouture, qui prévoit une représentation variable selon la taille des circonscriptions, réduit de fait la possibilité pour les femmes d’être élues. nvzMq. 418 359 18 179 227 191 443 342 136

archives du gouvernement général de l algérie