Non la lune ne tombe pas sur la terre, elle tourne autour; elle est attirée par la terre, mais sa rotation autour de la terre crée une force centrifuge qui s'oppose à cette attraction. Tout à fait la lune tombe sur La.lune à.une vitesse d'apesenteur ,ce qui fait que sa vitesse ne lui permet pas d'aller tout droit mais de tomber

Introduction. En France, le meilleur endroit pour observer les Ă©toiles est le pic du midi. On peut observer des planĂštes grĂące Ă  des lunettes astronomiques. La diffĂ©rence entre une Ă©toile et une planĂšte est que l’étoile brille et la planĂšte renvoie la lumiĂšre. Le nom de notre galaxie est AndromĂšde, il existe d’autres galaxies comme AndromĂšde par exemple. Les meilleurs professeurs de Physique - Chimie disponibles5 155 avis 1er cours offert !4,9 120 avis 1er cours offert !5 81 avis 1er cours offert !4,9 112 avis 1er cours offert !4,9 81 avis 1er cours offert !5 54 avis 1er cours offert !4,9 93 avis 1er cours offert !4,9 39 avis 1er cours offert !5 155 avis 1er cours offert !4,9 120 avis 1er cours offert !5 81 avis 1er cours offert !4,9 112 avis 1er cours offert !4,9 81 avis 1er cours offert !5 54 avis 1er cours offert !4,9 93 avis 1er cours offert !4,9 39 avis 1er cours offert !C'est partiPourquoi la terre tourne t’elle autour du soleil ? On appelle la force qui s’exerce entre la terre et le soleil la gravitation universelle. C’est le mĂȘme phĂ©nomĂšne avec la terre et la lune. Dans le cas de l’attraction terre-lune, la terre ne bouge pas car la masse de la terre est plus lourde que celle de la lune . Le soleil ne bouge pas dans le cas de l’attraction terre-soleil car la masse du soleil est plus lourde. La lune n’est pas une Ă©toile, c’est un satellite. Elle gravite autour de la terre mais ne gravite pas autour du soleil. La terre ne possĂšde pas d’autres satellites naturel que la lune. On peut facilement retrouver une Ă©toile grĂące aux constellations . Le systĂšme solaire comporte 9 planĂštes Mercure, Venus, Jupiter, Saturne, Terre, Uranus, mars, Neptune et Pluton. Ces planĂštes sont divisĂ©s en deux catĂ©gories, les solides et les gazeuses . La plus grosse planĂšte est Jupiter et Mercure est la planĂšte la plus proche du soleil. Une annĂ©e lumiĂšre est la distance parcourue par la lumiĂšre en une annĂ©e. La gravitation. Notions. C’est une force attractive qui s’exerce Ă  distance entre 2 corps qui ont une masse. Pourquoi la lune ne tombe t’elle pas sur la terre. La force exercĂ©e par la terre sur la lune est une force Ă  distance. La trajectoire de la lune est circulaire. Les forces pointent vers la terre. La lune ne tombe pas sur la terre car sa vitesse est suffisante. On explique que la lune ne tombe pas sur la terre car elle possĂšde une vitesse suffisante malgrĂ© la force qui la rappelle constamment vers son centre ce qui l’empĂȘche aussi de s’écraser. ParamĂštres de la force gravitationnel. Cette force dĂ©pend De la distance Plus la distance est grande, plus la force est petite. De la masse des corps Plus la masse est grande, plus la force gravitationnel est grande. Etude du poids. Le poids, c’est la force exercĂ©e par la terre sur un objet. C’est une force dirigĂ©e vers le bas, qui s’exerce Ă  distance. Le poids s’exprime en Newton N. Pour mesurer une force, on peut utiliser un dynamomĂštre. L’élongation est proportionnel Ă  la force exercĂ©e. Il existe une relation entre la masse KG et le poids N. P = poids en newton M = masse en KG G = intensitĂ© de pesanteur N/KG. Sur la terre G = 9,81 N/KG
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1 2Notre civilisation se doit d’ĂȘtre reconnaissante Ă  la Lune. Le progrĂšs des mathĂ©matiques a largement Ă©tĂ© menĂ© par la recherche des Ă©clipses solaires et lunaires, et par la dĂ©termination de la date de PĂąques – recherche qui passait par l’étude de l’orbite lunaire elle ne fut possible Ă  haute prĂ©cision qu’aprĂšs les Principia de Newton. 3De nos jours, grĂące Ă  des siĂšcles de progrĂšs scientifique, nous pouvons faire des prĂ©dictions trĂšs prĂ©cises des Ă©clipses Ă  venir, en particulier des Ă©clipses totales de Soleil, qui nous intĂ©ressent au plus haut point. GrĂące aux techniques du laser, en utilisant des rĂ©flecteurs laissĂ©s sur le sol lunaire par les missions amĂ©ricaines et russes, il est possible de mesurer trĂšs prĂ©cisĂ©ment la distance de la Terre Ă  la Lune. Ces mesures indiquent que notre partenaire cĂ©leste nous quitte doucement, Ă  la vitesse de 10-9 m/s, soit 3-4 cm/an. Son Ă©loignement croissant, le diamĂštre angulaire de la Lune diminue, et un jour elle ne couvrira plus la totalitĂ© du disque solaire, mĂȘme quand le Soleil est au plus proche. Un jour se produira donc la derniĂšre Ă©clipse totale
 Figure 1 Le rĂ©flecteur laser LLR Lunar Laser Ranging Experiment dĂ©posĂ© sur le sol lunaire par la mission Appollo 14 fĂ©vrier 1971 Image WikiCommons / NASA Quand aura lieu la derniĂšre Ă©clipse totale de Soleil ? 4La derniĂšre occasion de voir une Ă©clipse totale ne devrait pas ĂȘtre d’un souci immĂ©diat pour nous. La distance moyenne de la Terre Ă  la Lune varie entre 357 000 et 407 000 km. En supposant que cette excentricitĂ© de l’orbite et que le volume des deux corps reste constant, un modĂšle gĂ©omĂ©trique simple nous amĂšne Ă  une date situĂ©e dans environ 570 millions d’annĂ©es ; ceci se produit quand la Lune est distante de 18 000 kms supplĂ©mentaires, ou jamais plus proche que 375 000 kms de la Terre. Figure 2 La derniĂšre Ă©clipse aura lieu quand aucun des points de la terre T ne pourra ĂȘtre dans le cĂŽne d’ombre totale de la Lune. RL et RS sont les distances respectives de la Lune et de la terre au Soleil, rL et rS les rayons [pour arriver Ă  l’équation en haut, on pose l’équation des triangles semblables rL / rS = RL - rT/RS -rT] 5Cette valeur est Ă  peu prĂšs conforme Ă  d’autres calculs plus Ă©laborĂ©s qui donnent cette date Ă  environ 600-1200 millions d’annĂ©es. L’incertitude est cependant Ă©norme nous ignorons comment la taille du Soleil va Ă©voluer pendant ce temps-lĂ . De l’importance des marĂ©es ocĂ©aniques 1 Voir le texte de Wegener 1912 sur la dĂ©rive des continents, en ligne et analysĂ© par Marco Segala, ... 6Il est en revanche un mĂ©canisme important Ă  propos duquel nous savons quelque chose la dĂ©rive des continents. Les modĂšles de tectonique des plaques et les mesures gĂ©ophysiques confirment qu’environ tous les 500 millions d’annĂ©es, notre planĂšte subit un cycle supercontinental1 ». Le dernier supercontinent, la PangĂ©e, s’est rompu il y a environ 300 millions d’annĂ©es en de plus petits continents qui ont dĂ©rivĂ©. Ils se rassembleront dans quelques centaines de millions d’annĂ©es et formeront Ă  nouveau un seul supercontinent, diffĂ©rent. Ce qui importe cependant n’est pas la forme des continents, mais la taille des ocĂ©ans qui les sĂ©parent, et la maniĂšre dont cela affecte les marĂ©es. Un supercontinent unique ne serait baignĂ© que par un super-ocĂ©an » et subirait des marĂ©es plus douces » ou amorties. 7IndĂ©pendamment de cela donc, puisque les marĂ©es sont la cause du ralentissement de la rotation terrestre, elles le sont aussi de la distance qui sĂ©pare la Terre de la Lune, et de la date de la derniĂšre Ă©clipse ! Cette cause liĂ©e aux marĂ©es fut dĂ©montrĂ©e lors d’une prĂ©sentation de 1865 Ă  l’AcadĂ©mie des sciences Paris, Sur l’existence d'une cause nouvelle ayant une influence sensible sur la valeur de l'Ă©quation sĂ©culaire de la Lune », faite par l’astronome français Charles Delaunay 1816-1872 Les forces perturbatrices auxquelles sont dues les oscillations pĂ©riodiques de la surface des mers phĂ©nomĂšne des marĂ©es, en exerçant leur action sur les intumescences liquides qu’elles occasionnent, dĂ©terminent un ralentissement progressif du mouvement de rotation de la Terre, et produisent ainsi une accĂ©lĂ©ration apparente sensible dans le moyen mouvement de la Lune [p. 1031] Figure 3 Charles-EugĂšne Delaunay 1816-1872. Ancien Ă©lĂšve de l’École polytechnique X1834, ingĂ©nieur du Corps des mines, professeur Ă  la Sorbonne et Ă  Polytechnique, membre de l’AcadĂ©mie des sciences 1855. Figure 3b Il fait partie des 72 savants dont le nom est gravĂ© sur la Tour Eiffel WikiCommons auteur Gede 8Il peut sembler farfelu que les marĂ©es ocĂ©aniques fassent augmenter la distance de la Lune Ă  la Terre, mais cette hypothĂšse avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă©mise au xviiie siĂšcle. Ce fut une histoire pleine de soubresauts et de volte-faces la comprĂ©hension du sujet a avancĂ© Ă  coup d’hypothĂšses et d’explications contradictoires, avec Ă  chaque fois une utilisation pro domo des faits observationnels. Bien qu’il puisse sembler que le systĂšme Terre-Lune soit assez simple – aprĂšs tout, il ne s’agit que de la Terre, et de la Lune –, il est en fait horriblement compliquĂ©. Le cĂ©lĂšbre astronome anglais Edmond Halley 1656-1742 rapporte avoir entendu Newton dire que le mouvement lunaire lui donnait mal Ă  la tĂȘte et le tenait Ă©veillĂ© si souvent qu’il souhaitait n’y plus penser ». PremiĂšres hypothĂšses spĂ©culatives 9Le premier sujet d’ordre scientifique Ă©tait de savoir si le mouvement de rotation de la Lune autour de la Terre Ă©tait constant, ou s’il subissait quelques variations. 10Comme Delaunay le mentionne dans son article, Halley, dĂ©jĂ  Ă  la fin du xviie siĂšcle, soupçonnait que la vitesse de la Lune augmentait. Un demi-siĂšcle plus tard, un autre Anglais, Richard Dunthorne 1711-1775, calcula Ă  partir de tables d’anciennes Ă©clipses une accĂ©lĂ©ration sĂ©culaire de 10’’. 11Cependant, les essais d’explication de cette accĂ©lĂ©ration sĂ©culaire » restĂšrent infructueux, ce qui pouvait laisser penser que les lois de Newton n’étaient pas correctes. Peut-on avoir confiance en les lois de Newton ? 2 De maniĂšre notable, juste avant que Clairaut ne fit son annonce, d’Alembert dĂ©posa une note Ă  l’Aca ... 12Au dĂ©but du xviiie siĂšcle, tous les scientifiques n’étaient pas convaincus par la thĂ©orie newtonienne, et beaucoup prĂ©fĂ©raient encore la thĂ©orie du vortex de Descartes. L’un de ces derniers Ă©tait Alexis Clairaut 1713-1765 qui, avec le soutien du mathĂ©maticien suisse Leonard Euler 1707-1783, annonça que la loi de Newton en inverse du carrĂ© de la distance Ă©tait fausse ; il suggĂ©rait que l’on ajoutĂąt un terme supplĂ©mentaire. Les savants qui prĂ©fĂ©raient encore Descartes jubilĂšrent. Et donc mĂȘme Euler se tourna Ă  nouveau, quelque temps, vers les lois de Descartes2. 13Cependant, lors du printemps 1748, Clairaut rĂ©alisa que sa thĂ©orie souffrait d’erreurs d’approximation quant aux calculs le 17 mai 1749, il annonçait Ă  l’AcadĂ©mie que sa thĂ©orie Ă©tait Ă  prĂ©sent en accord avec les lois de Newton. Figure 4 Alexis Clairaut, mathĂ©maticien français 1713-1765, membre de l’AcadĂ©mie des sciences en 1731 Ă  18 ans, comme adjoint mĂ©canicien » ; il sera pensionnaire mĂ©canicien en 1738, une fois l’ñge de 25 ans atteint. Image WikiCommons La rotation de la Terre est-elle constante ? 14Peut-ĂȘtre n’était-ce pas la Lune qui accĂ©lĂ©rait ? N’était-ce pas la Terre qui ralentissait ? Ceci pouvait ĂȘtre le rĂ©sultat du frottement contre le toujours omniprĂ©sent Ă©ther », supposĂ© emplir l’Univers. 15Pour compliquer encore le dĂ©bat, il pouvait exister un mĂ©canisme d’accĂ©lĂ©ration de la Terre. Le refroidissement de notre planĂšte pouvait la contracter et donc l’accĂ©lĂ©rer – comme la danseuse de ballet ou la patineuse, abaissant leurs bras, accĂ©lĂšrent. Ce qui aurait pour consĂ©quence de raccourcir la durĂ©e du jour, sachant que celle-ci Ă©tait mesurĂ©e par rapport au Soleil, qui Ă©tait un Ă©talon » indĂ©pendant. 3 Giovanni Plana, nĂ© en Lombardie, entre en 1800 Ă  l’École polytechnique et y fut un Ă©lĂšve du Turinoi ... 16Pierre-Simon de Laplace 1749-1827 Ă©tait certain que depuis Hipparque 190-120 av. la durĂ©e du jour n’avait pas bougĂ© de plus de 1/100e de seconde. Il avait de bonnes raisons d’ĂȘtre confiant car il pensait avoir trouvĂ© une preuve mathĂ©matique de l’ accĂ©lĂ©ration sĂ©culaire » de la Lune de 10 secondes par siĂšcle, sans faire appel Ă  une quelconque variation de la vitesse de la Terre. Le 23 octobre 1787, il prĂ©sente Ă  l’AcadĂ©mie un MĂ©moire sur les inĂ©galitĂ©s sĂ©culaires des planĂštes et des satellites » donnant l’équation 10,18"×T2+0,02"×T3 pour l’accroissement sĂ©culaire T Ă©tant le nombre de siĂšcles. Cette accĂ©lĂ©ration lunaire pouvait selon Laplace ĂȘtre expliquĂ©e par le caractĂšre elliptique de l’orbite terrestre, et par l’effet gravitationnel du Soleil et des autres planĂštes. Des rĂ©sultats similaires seront obtenus par Lagrange, par Giovanni Plana3 1781-1864 et par le baron Marie-Charles-ThĂ©odore de Damoiseau de Montfort 1768-1846. [bis] Laplace peut-il avoir tort ? 4 Sur ce sujet, voir le texte de Le Verrier 1846, en ligne et analysĂ© par James Lequeux, BibNum ju ... 17Or, en 1853, l’astronome anglais John Couch Adams 1819-1892 dĂ©montre que Laplace avait fait des approximations trop Ă©tendues, en nĂ©gligeant certains termes. Adams, incluant ces termes, arrivait Ă  une valeur sĂ©culaire de 5’’70, moitiĂ© de celle de Laplace. Cette correction de Laplace par Adams provoque un certain dĂ©bat outre-Manche cĂŽtĂ© français car non seulement Adams avait corrigĂ© l’ immense » Laplace, mais de surcroĂźt s’était querellĂ© avec Le Verrier Ă  propos de la dĂ©couverte de la planĂšte Neptune4. 18Mais Adams allait recevoir un fervent soutien de son collĂšgue Delaunay. En 1860 et 1867, celui-ci publie deux imposants volumes de mĂ©canique lunaire La ThĂ©orie du mouvement de la Lune, soutenant les affirmations d’Adams ; et dans sa prĂ©sentation de 1865 Ă  l’AcadĂ©mie texte BibNum, il explique ces 6’’ sĂ©culaires manquantes par
 l’influence des marĂ©es. 19L’article de Delaunay est un jalon de la science. Deux sciences, la gĂ©ophysique et la mĂ©canique cĂ©leste, y joignent leurs forces pour montrer que les marĂ©es ocĂ©aniques, gĂ©nĂ©rĂ©es par la Lune, rĂ©troagissent sur elle pour augmenter lentement sa distance Ă  la Terre. Pour apprĂ©cier la portĂ©e de cet article, nous devons d’abord comprendre Ă  quoi se rapportent les marĂ©es. La mĂ©canique des marĂ©es 20DĂ©jĂ  l’homme prĂ©historique avait dĂ©jĂ  fait le lien entre les marĂ©es et les deux objets cĂ©lestes les plus apparents, la Lune et le Soleil. Il n’est pourtant pas Ă©vident du tout que la Lune ait une quelconque influence sur les marĂ©es ocĂ©aniques. 21L’attraction gravitationnelle due Ă  la masse du Soleil MS = 1,991030 kg est 30 milliards de fois plus forte que celle due Ă  la Lune ML=7,341022 kg. Cependant celle-ci est, bien sĂ»r, Ă  une distance beaucoup plus proche RL=384106m, comparĂ©e Ă  RS = 15000106 m. L’attraction gravitationnelle de la Lune sur un Ă©lĂ©ment de masse ÎŒ est \[\tag{1a}{{F}_{L}}=\frac{G{{M}_{L}}\mu }{R_{L}^{2}}\] et pour le Soleil \[\tag{1b}{{F}_{S}}=\frac{G{{M}_{S}}\mu }{R_{S}^{2}}~\] 22Le rapport des deux est \[\tag{2}\frac{{{F}_{L}}}{{{F}_{S}}}=\frac{\frac{{{M}_{L}}\mu }{R_{L}^{2}}}{\frac{{{M}_{S}}\mu }{R_{S}^{2}}}=\frac{{{M}_{S}}}{{{M}_{L}}}{{\left \frac{{{R}_{S}}}{{{R}_{L}}} \right}^{2}}\approx \frac{1}{180}\] 23Ceci montre que l’effet gravitationnel de la Lune sur une masse terrestre est d’environ 1/180e de celui du Soleil. Le premier paradoxe 5 Ceci n’est pas totalement clair dans les explications de vulgarisation des marĂ©es. Trop souvent, se ... 24Ici nous rencontrons notre premier paradoxe bien que sur Terre l’effet gravitationnel de la Lune soit presque 200 fois plus petit que celui du Soleil, c’est bien la Lune qui affecte les marĂ©es plus que le Soleil. Car ce qui importe pour l’effet de marĂ©e n’est pas l’amplitude de l’effet gravitationnel en tant que tel, mais la façon dont il dĂ©croĂźt Ă  l’inverse de la distance5. 6 GalilĂ©e avait essayĂ© d’utiliser les marĂ©es comme preuve de la rotation terrestre diurne. Mais il av ... 25Les eaux ocĂ©aniques sur la partie de la Terre face Ă  l’astre Soleil ou Lune sont attirĂ©es lĂ©gĂšrement plus que ne l’est la Terre elle-mĂȘme ceci conduit Ă  un bourrelet de la surface ocĂ©anique en direction de l’astre attracteur Soleil ou Lune. Par ailleurs, la Terre elle-mĂȘme est plus proche de l’astre que ne le sont les eaux ocĂ©aniques figurant derriĂšre » Ă  l’opposĂ© diamĂ©tral des eaux faisant face Ă  l’astre ceci conduit Ă  un bourrelet arriĂšre ». Ce qui explique pourquoi il y a deux marĂ©es ocĂ©aniques un point ocĂ©anique donnĂ© passant une fois par jour devant l’astre et Ă  son opposĂ© diamĂ©tral, avec deux maxima et minima, et non une seule marĂ©e quotidienne6. Figure 5 L’effet gravitationnel dĂ» au Soleil en haut est bien supĂ©rieur Ă  celui dĂ» Ă  la Lune en bas cf. largeur des flĂšches. Mais, comme le Soleil est beaucoup plus Ă©loignĂ©, son effet diffĂ©rentiel » entre l’avant et l’arriĂšre est plus faible de moitiĂ© que celui de la Lune cf. longueur des flĂšches – toutes les proportions de la figure sont bien sĂ»r exagĂ©rĂ©es Un peu de mathĂ©matiques 26La façon dont les forces d’attraction varient entre face avant » et face arriĂšre » de la Terre est liĂ©e au gradient de la force d’attraction. On l’obtient par dĂ©rivation de la force FL par rapport Ă  la distance \[\tag{3}{f_L} = \Delta {F_L} = - \frac{{2G{M_L}\mu }}{{R_L^3}}\Delta {R_L}\;\] 27En effectuant la mĂȘme dĂ©rivation pour la force gravitationnelle solaire, le rapport des deux effets devient \[\tag{4a}\frac{{{f_L}}}{{{f_A}\;}} = \frac{{{M_L}/R_L^3}}{{{M_S}/R_S^3}} = \frac{{{M_S}}}{{{M_L}}}{\left {\frac{{{R_S}}}{{{R_L}}}} \right^3}\] 28Ce qui conduit, avec les mĂȘmes valeurs approximatives \[\tag{4b}\frac{{{f_L}}}{{{f_S}}} \approx 29Voici pourquoi la Lune a plus d’influence sur les marĂ©es que le Soleil parce que l’effet marĂ©e est en 1/R3 gradient de la force de Newton, et non en 1/RÂČ force de Newton. 30Donc maintenant, si les marĂ©es ralentissent la rotation terrestre, comment se fait-il que cela Ă©loigne la Lune de la Terre ? Deux explications 31Il y a pour cela deux explications, diffĂ©rentes mais cohĂ©rentes entre elles. L’une est brĂšve et facile du point de vue du calcul, mais ne nous dit pas vraiment ce qui se passe ». L’autre, celle de Delaunay, est plus longue, nous explique ce qui se passe », mais est compliquĂ©e d’un point de vue calculatoire. 32Commençons par la premiĂšre La somme du moment cinĂ©tique de la terre en rotation autour de son axe et de la Lune tournant autour de la terre est constante. Quand la vitesse de la rotation terrestre axiale diminue, la Lune augmente sa vitesse de rotation orbitale et donc son moment cinĂ©tique, par conservation du moment cinĂ©tique total. 33Cette conservation du moment cinĂ©tique L est une des lois fondamentales de la physique. Dans sa forme la plus simple, \[L=m\cdot v\cdot r\] oĂč v est la vitesse tangentielle et r la distance au centre de rotation. Le moment cinĂ©tique varie seulement si agit un couple, c’est-Ă -dire une force accĂ©lĂ©rant le corps dans la direction tangentielle – sinon il reste constant. Comment la Lune sait-elle » ? 34Cette explication par le moment cinĂ©tique permet de prĂ©dire aisĂ©ment Ă  quelle distance sera la Lune dans quelques millions d’annĂ©es
 Cependant, elle nous laisse sur notre faim Comment la Lune sait-elle » que la Terre ralentit et comment sait-elle » qu’elle doit accĂ©lĂ©rer afin de » conserver le moment cinĂ©tique total ? 35Dans le cas de la Terre, nous savons que le ralentissement de son moment cinĂ©tique propre est dĂ» au frottement des marĂ©es. Mais qu’en est-il pour la Lune ? D’oĂč viendrait le couple dirigĂ© tangentiellement Ă  son orbite, qui ferait croĂźtre son propre moment cinĂ©tique ? 36C’est justement ce point qui est bien expliquĂ© par Delaunay en 1865. Voici comment la Lune sait » 37Dans la figure 5, le bourrelet formĂ© par la marĂ©e ocĂ©anique est dirigĂ© directement vers les corps cĂ©lestes attracteurs. Mais ceci ne se produirait que dans le cas idĂ©al oĂč il n’y aurait pas de frottement entre l’eau ocĂ©anique liquide et la croĂ»te ocĂ©anique solide. Ce frottement a pour effet non seulement de ralentir la rotation terrestre, mais aussi de dĂ©placer le renflement de la marĂ©e dans la direction de la rotation, c’est-Ă -dire vers l’est comme il y a frottement, la Terre emmĂšne » le bourrelet avec elle. Ceci se produit car la Terre tourne plus vite sur elle-mĂȘme que la Lune tourne autour de la Terre – il y a un diffĂ©rentiel positif en faveur de la Terre et donc de l’entraĂźnement du bourrelet. EĂ»t-ce Ă©tĂ© le contraire, le bourrelet de marĂ©e aurait Ă©tĂ© dĂ©placĂ© vers l’autre direction, Ă  l’inverse du sens de rotation. 38Puisque donc le bourrelet de marĂ©e n’est pas dirigĂ© exactement vers le centre de la Lune cas idĂ©al, et que les deux bourrelets celui d’avant et celui d’arriĂšre ne sont pas situĂ©s aux mĂȘmes distances de la Lune, celle-ci sent » cette asymĂ©trie. Le bourrelet situĂ© face Ă  la Lune a un effet plus important et l’accĂ©lĂšre ; le bourrelet situĂ© Ă  l’arriĂšre la ralentit, mais son effet est moins important car il est plus distant. Le rĂ©sultat de ce couple est une force contribuant Ă  accĂ©lĂ©rer la rotation de la Lune et Ă  Ă©loigner son orbite figure 6. Figure 6 Les renflements sont lĂ©gĂšrement ici c’est exagĂ©rĂ© dĂ©calĂ©s par rapport Ă  l’axe des centres. Le renflement le plus proche a pour effet d’augmenter la vitesse tangentielle orbitale de la Lune, et l’emporte sur le second, plus distant, qui a pour effet de la ralentir. La Lune va utiliser » sa vitesse accrue pour se dĂ©placer vers une orbite plus large, oĂč sa vitesse rediminuera. 39Ces deux explications prĂ©disent que la Lune va accĂ©lĂ©rer » sa rotation, alors qu’en fait celle-ci diminuera. Alors que se passe-t-il rĂ©ellement ? LĂ  intervient notre second paradoxe. Le second paradoxe 40Pour un corps solide, toute variation du moment cinĂ©tique axial cas de la Terre se traduit nĂ©cessairement par une variation de la vitesse tangentielle de rotation v. S’il s’agit d’un moment cinĂ©tique orbital cas de la Lune, une variation peut aussi se traduire par une variation de la distance Ă  l’axe r. 41Pour un satellite comme l’est la Lune en mouvement inertiel permanent, non perturbĂ©, l’attraction gravitationnelle centripĂšte Ă©quilibre l’effet centrifuge \[\tag{5a}\frac{{GmM}}{{{r^2}}} = \frac{{m{v^2}}}{r}\;\] Cette Ă©quation peut servir d’expression Ă  l’énergie cinĂ©tique K \[\tag{5b}\frac{{GmM}}{{2r}} = \frac{{m{v^2}}}{2} = K\] 42Quand la Lune prend une orbite plus large r augmente, le terme de gauche de 5b dĂ©croĂźt, et donc la vitesse v dans le terme central aussi, avec l’énergie cinĂ©tique K. Ceci est conforme Ă  la 3e loi de Kepler suivant laquelle plus la planĂšte ou le satellite est Ă©loignĂ©e du centre de rotation que celui-ci soit le Soleil ou la Terre, le moins vite elle tourne. 43Prenons, Ă  l’inverse, le cas d’un satellite terrestre en fin de vie une mĂ©tĂ©orite, par exemple, entrant dans l’atmosphĂšre terrestre. La rencontre des premiĂšres molĂ©cules gazeuses de l’atmosphĂšre gĂ©nĂšre une rĂ©sistance de frottement, et joue comme un couple de torsion contre la rotation effet inverse de celui des marĂ©es pour la Lune, couple qui tend Ă  rĂ©duire le moment cinĂ©tique du corps. Cependant sa vitesse tangentielle croĂźt ! À cause du frottement, le satellite tombe progressivement sur la Terre celle-ci convertit l’énergie potentielle de son satellite liĂ©e Ă  la distance, qui diminue en Ă©nergie cinĂ©tique augmentation de la vitesse du corps. Avant Delaunay, quelles hypothĂšses ? 44L’idĂ©e des marĂ©es ralentissant la rotation terrestre n’était pas entiĂšrement neuve quand Delaunay fit sa prĂ©sentation. Ce qui fut retenu contre lui, dans la polĂ©mique qui s’ensuivit. Delaunay prend nĂ©anmoins soin de prĂ©ciser note de bas de page 1028 que les discussions trouvĂ©es dans certains ouvrages imprimĂ©s » ont Ă©tĂ© surtout qualitatives, et que lui quantifie le phĂ©nomĂšne J'apprends que cette idĂ©e d'une rĂ©sistance que la Lune oppose continuellement au mouvement de rotation de la Terre, par suite de son action sur les eaux de la mer, a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© formulĂ©e dans certains ouvrages imprimĂ©s. Il y est dit en mĂȘme temps que l'effet produit par cette rĂ©sistance est trop petit pour ĂȘtre sensible. Je ferai remarquer Ă  cette occasion que la Note que j'ai lue Ă  l'AcadĂ©mie a eu pour objet, non pas de faire connaĂźtre cette cause du ralentissement de la rotation de la Terre, mais bien de montrer 1Âș que le ralentissement qui en rĂ©sulte est loin d'ĂȘtre insensible ; 2° qu'on peut y voir l'explication complĂšte de la partie de l'Ă©quation sĂ©culaire de la Lune dont la cause assignĂ©e par Laplace ne peut rendre compte. L’hypothĂšse de Kant 1754 45Peut-ĂȘtre Delaunay ne savait-il pas que cette hypothĂšse des marĂ©es ralentissant la rotation terrestre avait Ă©tĂ© faite plus d’un siĂšcle auparavant par le plus tard cĂ©lĂšbre philosophe allemand Emmanuel Kant ? Dans un journal local, Wöchentlicher Königsbergischen Frag- und Anzeigungs-Nachrichten, les 8 et 15 juin 1754, Kant publie sa solution Ă  la question posĂ©e par l’AcadĂ©mie prussienne des sciences sur la rĂ©gularitĂ© de la rotation terrestre "Untersuchung der Frage, ob die Erde in ihrer Umdrehung einige VerĂ€nderung erlitten habe" Examen de la question si la Terre a subi quelque modification dans sa rotation. 46Si la surface d’une planĂšte contient beaucoup d’eau, il y aura un bourrelet de marĂ©e. L’attraction combinĂ©e de la Lune et du Soleil dĂ©placerait le bourrelet vers l’ouest, selon Kant, Ă  cause de la rotation terrestre qui est vers l’est. Compte tenu de l’irrĂ©gularitĂ© des fonds marins, des Ăźles et des falaises, l’eau exercera un frottement de ralentissement sur la rotation terrestre. C’est seulement lorsque la rotation terrestre aura suffisamment diminuĂ© pour ĂȘtre synchrone avec la vitesse orbitale lunaire que ce processus cessera. Kant essaie mĂȘme de calculer la date de cet Ă©vĂ©nement, trouvant 2 millions d’annĂ©es les calculs actuels conduisent Ă  une date bien plus Ă©loignĂ©e. 47Les lois de la dynamique n’étaient pas bien comprises Ă  l’époque la conclusion de Kant Ă©tait fondĂ©e sur l’idĂ©e que la force de marĂ©e produisait un mouvement de l’ocĂ©an vers l’ouest. Ce qui maintient le bourrelet de marĂ©e vers l’est avec la rotation de la Terre est justement le frottement dĂ©crit par Kant. 48Kant semble s’ĂȘtre exagĂ©rĂ© l’amplitude du dĂ©placement horizontal de l’eau. À l’instar des vagues ocĂ©aniques, le dĂ©placement horizontal est bien infĂ©rieur Ă  ce que laisse supposer la vitesse de phase c’est la forme de la surface de l’eau, Ă  savoir la vague, qui se meut, et non l’eau elle-mĂȘme. Par ailleurs, Kant ne considĂ©rait que le bourrelet situĂ© face Ă  la Lune, et non celui qui est Ă  l’opposĂ©. L’explication de Robert Mayer 1848 49En 1848, le physicien Julius Robert Mayer 1814-1878, sans doute ignorant l’hypothĂšse kantienne, publia une explication analogue dans les BeitrĂ€ge zur Dynamik des Himmels Contributions Ă  la mĂ©canique cĂ©leste. Mais Ă  la diffĂ©rence de Kant, il prenait en considĂ©ration les deux bourrelets. Il allait aussi plus loin, en tirant la conclusion que la Lune augmentait sa vitesse tangentielle et s’éloignait donc de la Terre. Les marĂ©es ont aussi un effet perturbant sur la trajectoire de la Lune. Le haut du bourrelet d’eau situĂ© Ă  l’est de la Lune l’attire plus, ce qui augmente continuellement la vitesse tangentielle de ce satellite, la distance moyenne Terre-Lune, et sa pĂ©riode orbitale. Cependant, le calcul montre que cet effet est insignifiant la pĂ©riode orbitale de la Lune n’augmentera que de quelques fractions de secondes au cours des prochains siĂšcles. Figure 7 Julius Robert Mayer 1814-1878 Image WikiCommons 50Mayer conservait cependant, de maniĂšre erronĂ©e, l’hypothĂšse selon laquelle la rotation axiale terrestre allait en s’accĂ©lĂ©rant Ă  cause du refroidissement interne de la planĂšte effet patineur, cf. supra. John Tyndall refait vivre l’explication de Mayer 51Mayer, restĂ© connu par ailleurs pour avoir soutenu la notion de conservation de l’énergie, ne fut pas prophĂšte en son pays. Ses Ɠuvres jusqu’alors survolĂ©es furent prĂ©sentĂ©es en 1862 par le physicien irlandais John Tyndall 1820-1893 lors d’une sĂ©ance du Royal Institute, et dans un ouvrage intitulĂ© Heat as a Mode of Motion 1870. Tyndall s’engagea dans la promotion des thĂ©ories de Mayer en les traduisant en anglais, et en les publiant dans des revues scientifiques, autant anglaises qu’amĂ©ricaines. Figure 8 John Tyndall 1820-1893 Image WikiCommons photographie collection privĂ©e 52Il comparait, de maniĂšre pĂ©dagogique, les bourrelets de marĂ©e Ă  des montagnes terrestres Concevons que la Lune soit fixe et que la Terre tourne comme une roue de l'ouest Ă  l'est, dans sa rotation diurne. Une montagne terrestre, en s'approchant du mĂ©ridien de la Lune, se trouve comme saisie par la Lune telle une poignĂ©e par l’effet de laquelle la Terre va tourner plus vite. Mais lorsque la montagne a passĂ© le mĂ©ridien, l'action de la Lune s'exerce en sens contraire et tend Ă  diminuer la vitesse de rotation autant qu'elle l'augmentait auparavant ; et c'est ainsi que l'action exercĂ©e par la Lune sur tous les corps fixĂ©s Ă  la Terre se trouve annulĂ©e ou neutralisĂ©e. 7 Tyndall, Heat as a Mode of Motion 1870, chapitre consacrĂ© au Soleil. Mais admettons que la montagne reste toujours situĂ©e Ă  l'est du mĂ©ridien de la Lune, alors l'attraction du satellite s'exercera toujours dans le sens opposĂ© Ă  la rotation de la Terre, DONT LA VITESSE DIMINUERA, par consĂ©quent, d'une quantitĂ© proportionnelle Ă  l'intensitĂ© de l'attraction. La marĂ©e occupe cette position elle est toujours situĂ©e Ă  l'est du mĂ©ridien de la Lune; les eaux de l'OcĂ©an sont, en partie, traĂźnĂ©es comme un frein sur la surface de la Terre, et, comme un frein, elles diminuent la vitesse de rotation de la Terre [
]7 53Ce fut probablement via Tyndall que le mĂ©tĂ©orologiste et mathĂ©maticien amĂ©ricain William Ferrel 1817-91 eut Ă  connaĂźtre de l’explication de Mayer. Il fait sa prĂ©sentation Ă  Boston devant l’AcadĂ©mie amĂ©ricaine, le 13 dĂ©cembre 1864, un an avant Delaunay
 Ce qui provoqua certaines rĂ©clamations d’antĂ©rioritĂ© contre Delaunay. 54Mais il apparaissait trĂšs clairement, de la prĂ©sentation de Ferrel, que celui-ci tenait son idĂ©e de Mayer. Comme lui, il invoquait la possibilitĂ© d’une accĂ©lĂ©ration de la rotation terrestre Ă  cause du refroidissement. Ceci ne figure pas dans la prĂ©sentation de Delaunay nous proposons donc de lui laisser la prioritĂ© de sa dĂ©couverte. 55Le dĂ©bat sur le mĂ©canisme exact ne se termina pas dans les annĂ©es 1860 et continue depuis. Mais les arguments et contre-arguments pour les diffĂ©rentes thĂ©ories sont si compliquĂ©s que, pour paraphraser sir Isaac Newton, ce sujet fait mal Ă  la tĂȘte Ă  tout un chacun, l’empĂȘche de dormir, de telle sorte que plus personne n’y pense encore.
Pourquoiles extraterrestres ne se montrent-ils pas ? ; Le plus gros débris spatial depuis 30 ans est tombé sur Terre hier ! Et aussi : Les traces d'un impact géant sur la Lune retrouvées dans
GRAVITATION et POIDS 1. La gravitation Que montre le Marseillais lorsqu’il dĂ©signe le bas ? Afficher la rĂ©ponse Le centre de la Terre. Que montre-t-on Ă  Ushuaia pour dĂ©signer le bas ? Afficher la rĂ©ponse Le centre de la Terre. Que montre-t-on sur la Lune pour dĂ©signer le bas ? Afficher la rĂ©ponse Le centre de la Lune. Que montrerait un spationaute loin de tout en dĂ©signant le bas ? Afficher la rĂ©ponse Rien car l’Univers n’a pas de bas. La notion de bas est liĂ©e Ă  un astre. Pourquoi ne tombe-t-on pas dans le vide Ă  Ushuaia ? Afficher la rĂ©ponse Tomber signifie aller vers le bas ». S'il tombe, ce sera sur la Terre. Pourquoi la Lune ne tombe-t-elle pas sur la Terre ? Afficher la rĂ©ponse Parce qu’elle tourne. L’objet dans un seau ne tombe pas lorsqu’il tourne. Pourquoi la Lune reste-t-elle en orbite autour de la Terre ? Afficher la rĂ©ponse Parce qu’il existe une interaction attractive entre elle et la Terre comme le fil retient le seau. Idem pour les planĂštes en orbite autour du Soleil. C'est la gravitation. Retenir La gravitation est une interaction attractive entre deux objets. Elle augmente avec les masses, diminue avec la distance. Remarque 1 Ne pas confondre atmosphĂšre pellicule gazeuse et gravitation. Sur la Lune il n’y a pas d’atmosphĂšre, mais il y a la gravitation. Remarque 2 3 actions Ă  distance Ă©lectrique, magnĂ©tique, gravitationnelle. 2. Le poids ExpĂ©riences On lĂąche un objet, il tombe suivant la verticale du lieu. Selon les objets, le ressort d’un dynamomĂštre s’allonge plus ou moins. Retenir La chute des corps s’interprĂšte par l’action exercĂ©e par la Terre sur les objets placĂ©s dans son voisinage. Cette action Ă  distance, due Ă  la gravitation, est le poids. Le poids s’exerce selon la verticale du lieu, vers le bas. Sa valeur se mesure en newton N avec un dynamomĂštre. 3. Poids et masse ExpĂ©rience On dĂ©termine le poids avec un dynamomĂštre et la masse balance de diffĂ©rents objets. RĂ©sultats trousse 1 trousse 2 ciseaux portable P N m kg P/m Retenir Le poids P et la masse m d’un objet sont des grandeurs proportionnelles. P = m en kg P en N g en N/kg g est l'intensitĂ© de la pesanteur. L’attraction que subit un objet, son poids donc, dĂ©pend du lieu altitude, latitude, planĂšte....Sur la Terre, gT ≈ 10 N/kg Sur la Lune, g est 6 fois plus faible gL ≈ 1,6 N/kg La masse, elle, est invariable.
\npourquoi la lune ne tombe pas sur la terre
1 Pourquoi la Lune ne tombe pas sur la Terre par la gravitĂ© ? Ă  cause de l'effet de marĂ©e comme la Lune tourne autour de la Terre, la force centrifuge compense la force d'attraction terrestre le champ magnĂ©tique terrestre empĂȘche la Lune de tomber
Saviez-vous que sans la Lune, la vie telle qu'elle existe sur Terre serait impossible ? De par sa fonction stabilisatrice, elle garantit Ă  la Terre un ensoleillement suffisant. De par sa force de gravitation, elle provoque le mouvement des marĂ©es, qui a permis aux premiers organismes vivants de passer peu Ă  peu de l'eau Ă  la terre ferme. De par la rĂ©gularitĂ© de ses passages et des formes qu'elle prend dans le ciel, elle a permis Ă  l'homme d'acquĂ©rir la notion du histoire mĂ©connue de la Lune comme source de la vie sur Terre, c'est celle Ă  laquelle a choisi de s'attaquer en 2013 le rĂ©alisateur François de Riberolles. Avec Ă  la clĂ© un film unique, Ă  mi chemin entre le conte mythique et le documentaire scientifique, dont nous diffusons ici les premiers extraits exclusifs, avant sa diffusion, lundi 16 mars, quatre jours avant l'Ă©clipse, sur PlanĂšte +.Sang-mĂȘlĂ©Lune» dĂ©marre dans l'espace, lĂ  oĂč tout Ă  commencĂ© alors que l'Univers n'Ă©tait qu'un nourrisson et la Terre une protoplanĂšte. Par un beau jour de l'an 4,5 milliards avant un objet de la taille de Mars, nommĂ© Théïa est ainsi entrĂ© en collision avec la Terre, Ă  40 000 km/h. Le choc fut cataclysmique...et en lui-mĂȘme a tout d'abord eu une influence considĂ©rable sur la Terre, sur laquelle le film, consacrĂ© Ă  la Lune, ne revient pas en absorbant une partie de Théïa, la Terre a vu son noyau se renforcer, poussant la roche en fusion Ă  remonter vers la croĂ»te terrestre et mĂȘme Ă  la percer, crĂ©ant de gigantesques Ă©ruptions qui ont libĂ©rĂ© de nombreux gaz essentiels Ă  la constitution et au rĂ©chauffement de notre atmosphĂšre. Ensuite, l'absorbtion de Théïa par la Terre a Ă©galement augmentĂ© la gravitĂ© terrestre, pensent les scientifiques, ce qui a permis de mieux retenir les gaz dans notre atmosphĂšre. Et qui dit atmosphĂšre plus dense dit enveloppe protectrice contre les mĂ©tĂ©orites ...Mais la consĂ©quence principale de cette collision phĂ©nomĂ©nale est autre l'impact a en effet Ă©jectĂ© une Ă©norme quantitĂ© de matiĂšre - des morceaux de ThĂ©ia mais aussi du manteau terrestre - dans l'espace, ce qui a rapidement créé un anneau de dĂ©bris en orbite autour de la Terre. Au fur et Ă  mesure des annĂ©es, cet anneau de dĂ©bris s'est agrĂ©gĂ©, pour crĂ©er la Lune, comme le montre cet Extrait de Lune» l'impact initialCe satellite, qui Ă©tait donc Ă  ses dĂ©buts trĂšs proche de la Terre, a longtemps agi comme un bouclier contre les comĂštes et autres objets cĂ©lestes, notamment lors du grand bombardement tardif survenu il y a 4 milliards d'annĂ©es. Mais son influence sur la jeune planĂšte Terre ne s'arrĂȘte pas lĂ  on estime que la gravitĂ© exercĂ©e par la Lune a Ă©galement suscitĂ© beaucoup d'activitĂ© sismique sous la croĂ»te terrestre. Aujourd'hui, elle est trop loin pour provoquer la moindre Ă©ruption, mais elle continue de faire lentement bouger la croĂ»te terrestre... et les ocĂ©ans, crĂ©ant ainsi le va -et-vient des marĂ©es. Enfin, l'attraction que les deux corps subissent l'un sur l'autre permet de stabiliser la Terre, et de lui permettre l'ensoleillement nĂ©cessaire Ă  la vie. Sans le contre-poids» qu'est la Lune, la Terre serait beaucoup moins stable sur son axe, et tournerait de façon bien plus Lune, source de viePlongeons dĂ©sormais avec François de Riberolles dans les fonds sous-marins, la oĂč la vie est apparue, il y a plus d'1,3 milliards d'annĂ©es. Les premiers organismes unicellulaires sont en effet nĂ©s dans les ocĂ©ans malmenĂ©s par la Lune, qui, bien plus proche de la Terre qu'elle ne l'est aujourd'hui, soulevait Ă  l'Ă©poque des vagues gigantesques. Son Ă©loignement progressif, et la rĂ©gularitĂ© de ses passages dans le ciel, ont donnĂ© le tempo du dĂ©veloppement des tous premiers ĂȘtres vivants. Mais la Lune a fait plus que-ça, raconte le film, qui se fait documentaire animalier le temps d'une courte dĂ©monstration elle a permis au monde animal de coloniser la Terre ! Comme l'explique l'extrait-ci-dessous, le va et vient de la marĂ©e sur les plages a créé peu Ă  peu une zone de transition, sur laquelle ont commencĂ© Ă  se dĂ©velopper des animaux capables de vivre dans l'eau, mais Ă©galement Ă  l'air Extrait de Lune» le dĂ©veloppement des espĂšcesSuite Ă  ce petit coup de pouce lunaire, l'Ă©volution suivra son cours Ă  ces Ă©tranges crĂ©atures, succĂ©deront les insectes, les reptiles, puis les dinosaures, les mammifĂšres, et, il y a 4 millions d'annĂ©es, les premiers ancĂȘtres de l'homme. L'homme, qui comme l'explique le film de François de Riberolles, va s'aider de la Lune pour survivre dans l'obscuritĂ©, Ă  une Ă©poque oĂč les lions, chasseurs nocturnes, font la loi !VIDEO. Extrait de Lune». La naissance de la peur du noir»Durant toute son Ă©volution, l'homme a ainsi pu compter sur la Lune pour Ă©clairer ses nuits...et sa lanterne ! En plus d'aider la Terre Ă  devenir Terre, et de protĂ©ger le dĂ©veloppement de la vie, la Lune a en effet apportĂ© aux hommes les clĂ©s pour comprendre la nature qui l'entourait, pour donner un sens au chaos». Sa rĂ©surrection chaque nuit est devenu le premier signe identifiable du temps qui passe, et la rĂ©gularitĂ© de son cycle a permis Ă  l'homme de commencer Ă  compter...Lune», de François de Riberolles, produit par CamĂ©ra Lucida, une production originale de PlanĂšte +, qui la diffusera lundi 16 mars et vendredi 20 mars Ă  20h45

Vousvous demandez peut-ĂȘtre pourquoi la Lune ne tombe pas sur Terre comme le ferait une pomme depuis un arbre. C'est parce que la Lune n'est jamais immobile : elle est constamment en mouvement autour de la Terre. Sans la force de gravitĂ© de la Terre, la Lune se contenterait de flotter dans l'espace. Quelle est l'utilitĂ© de la Lune ? Les experts pensent qu'elle pourrait aussi

Le premier phénomène physique auquel les êtres humains sont confrontés est celui de la gravitation. C’est le phénomène que le jeune enfant observe en laissant tomber, inlassablement, son gobelet du haut de sa chaise. Il ne suffit cependant pas d’observer pour pouvoir expliquer et le chemin de l’expérimentation à la théorie peut être long et difficile, car souvent l’intuition ne suffit pas. Aristote ~385 Ă  ~382 La cosmologie d’Aristote La première théorie visant à expliquer la chute des corps est due au philosophe grec Aristote. Pour celui-ci, l’univers est constitué de deux régions différentes subdivisées en sphères concentriques. Ce sont le monde sublunaire, qui s’étend du centre de la Terre à la sphère de la Lune, et le monde supra-lunaire, de la sphère de la Lune à celle des étoiles. Pour Aristote, les lois de la nature ne sont pas les mêmes dans ces deux régions. Le monde sublunaire est imparfait, le monde supra-lunaire est parfait et immuable. Le monde sublunaire Dans le monde sublunaire il y a deux sortes de mouvements la chute des corps, qu’Aristote qualifie de mouvement naturel, et le mouvement violent causé par une force extérieure comme le lancer d’un objet. Pour expliquer la chute des corps, Aristote semble avoir été inspiré par le mouvement des objets dans un liquide. En plaçant divers objets dans l’eau, on constate qu’il y en a qui flottent alors que d’autres coulent, certains plus rapidement que d’autres. En immergeant des objets, on remarque qu’une fois relâchés, les corps lourds restent au fond de l’eau alors que les plus légers remontent à la surface, certains plus rapidement que d’autres. Pour Aristote, la chute des corps dans l’air est un phénomène analogue qu’il explique en ayant recours aux quatre éléments d’Empédocle. Ces éléments sont, du plus léger au plus lourd, le feu, l’air, l’eau et la terre. Ces quatre éléments sont présents dans chaque corps mais en proportions différentes. Aristote explique que chaque corps tend à occuper la place naturelle de son élément dominant. Cette tendance est d’autant plus grande que la proportion de l’élément dominant est importante. Ainsi, plus un corps est lourd c’est-à-dire comporte une grande proportion de l’élément terre, plus il tombe rapidement car sa tendance à occuper son emplacement naturel est forte. Plus un corps comporte une grande proportion de l’élément feu, plus il s’élève rapidement. Cette propension est facile à constater lorsqu’on observe un feu on voit bien que les flammes s’élèvent et, tout corps contenant une forte proportion de cet élément fera de même. Dans cette région intérieure de l’univers, des perturbations interviennent souvent, mais lorsque la cause de ces perturbations prend fin le mouvement du corps est à nouveau régi par les lois naturelles. Par exemple, en lançant un objet dans les airs, on lui imprime un mouvement violent, contre nature. Lorsque la cause de ce mouvement violent prend fin, cet objet tend à reprendre sa place naturelle. Dans la conception aristotélicienne de la chute des corps, le vide n’est pas concevable. Comme dans l’eau, le mouvement requiert la présence de corps en interaction et la vitesse du mouvement dépend de la composition de ces corps. L’impossibilité du vide force donc Aristote à ajouter un cinquième élément à ceux d’Empédocle. Ce cinquième élément, appelé éther ou quintessence, est présent dans le monde supra-lunaire et comble l’espace entre les planètes et les étoiles. Le monde supra-lunaire La région la plus externe est le monde supra-lunaire, qui s’étend de la sphère de la Lune à la sphère des étoiles fixes. Dans cette région, les corps sont parfaits et immuables. D’un point de vue géométrique, la sphère est le corps le plus parfait. Les corps célestes sont donc sphériques et leur mouve- ment ne peut être décrit que par des sphères en rotation. La théorie d’Aristote sur le monde supra-lunaire s’inspire de la théorie d’Eudoxe pour expliquer le mouvement des planètes. Depuis longtemps, les savants avaient constaté que sept objets célestes se déplaçaient sur un fond d’étoiles fixes. Ces objets mobiles appelés planètes vagabonds en grec sont le Soleil et la Lune, ainsi que les planètes connues à l’époque Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne. À l’exception de Mars qui, parfois, semble ralentir et même se déplacer en sens inverse durant quelques semaines, on avait observé que les planètes se déplacent d’ouest en est. Eudoxe, né en ~408, a tenté d’expliquer ces phénomènes en proposant un modèle dans lequel la Terre est fixe et les planètes sont situées sur un ensemble de sphères transparentes, homocentriques et interreliées qui tournent à différentes vitesses constantes autour de la Terre. Quant aux étoiles, elles étaient fixées à la sphère la plus extérieure. La théorie d’Aristote sur la chute des corps présentait des failles majeures, mais en l’absence d’une meilleure explication du mouvement, elle fut adoptée pendant près de 2000 ans. GalilĂ©e 1564-1642 La chute des corps selon Galilée La théorie aristotélicienne du mouvement est une théorie spéculative », c’est-à-dire un ensemble d’hypothèses échafaudées à partir d’une observation superficielle et qui ne sont pas vérifiables expérimentalement. On doit à Galilée 1564-1642 la première démarche pour établir expérimentalement une description de la chute des corps. Plusieurs des objections soulevées à l’encontre du modèle héliocentrique de Nicolas Copernic 1473-1543 découlaient de l’incompatibilité de ce modèle et de la théorie du mouvement d’Aristote. Galilée a compris qu’il fallait développer une autre théorie du mouvement pour que le modèle héliocentrique puisse être adopté. Il montre d’abord, en adoptant un raisonnement par l’absurde, que l’explication d’Aristote n’est pas valide Si les corps lourds tombent plus vite que les corps légers, en attachant ensemble un corps léger et un corps lourd, le plus léger des deux ralentira le corps lourd et l’assemblage doit tomber moins vite que le plus lourd des deux corps. Cependant, une fois attachés ensemble, ils forment un nouveau corps plus lourd que le plus lourd des deux. Ce nouveau corps doit donc tomber plus vite que le plus lourd des deux. Ce qui est une contradiction. Par conséquent, tous les corps doivent tomber à la même vitesse. Du pendule à l’inertie Galilée s’est intéressé aux phénomènes que les aristotéliciens ne pouvaient expliquer à l’aide de leur théorie du mouvement, entre autres, le mouvement du pendule. Avec la théorie d’Aristote, il est facile de comprendre que le corps lourd suspendu au bout de la corde va descendre pour retrouver sa place naturelle. Une fois qu’il l’a atteinte, pourquoi remonte-t-il? Ne serait-il pas naturel qu’il demeure suspendu au point le plus bas de la trajectoire ? En étudiant le mouvement des pendules Galilée utilise divers montages dans lesquels le mouvement s’apparente à celui du pendule. En modifiant le dispositif, il constate que la bille remonte à peu près à la même hauteur d’où elle a été lancée, même en diminuant la pente et en allongeant le parcours de la remontée. La bille perd graduellement de la vitesse dans la remontée et, en l’absence de frottement, la hauteur atteinte devrait être exactement celle d’où la bille est partie. Que va-t-il se passer s’il n’y a pas de remontée et que la partie de droite du dispositif demeure horizontale? Par un passage à la limite, Galilée conclut que la bille devrait rouler indéfiniment à vitesse constante. Le mouvement continue donc sans qu’aucune force n’agisse pour le maintenir. Cette conclusion sera reprise par Isaac Newton qui en fit sa première loi du mouvement appelée principe d’inertie. Pour Aristote, l’état naturel d’un corps, c’est le repos et une force doit s’exercer pour qu’un objet puisse quitter cet état. Avec les expériences de Galilée sur les pendules, il faut abandonner cette idée. Le déplacement en mouvement rectiligne à vitesse constante ne nécessite pas l’intervention d’une force qui le maintiendrait en mouvement. Il n’y a plus de différence qualitative entre repos et mouvement. La chute des corps La chute d’un corps est trop rapide pour qu’il soit facile d’en prendre des mesures. Pour procéder à une étude quantitative de ce mouvement, il faut pouvoir le ralentir. Galilée s’est servi du plan incliné pour établir un lien entre le temps et la distance parcourue. Laissons-le relater l’expérience On utilise un plan incliné de 1 coudée1 environ, large d’une demi-coudée et épais de trois doigts, dans lequel a été creusé un canal parfaitement rectiligne d’une largeur à peine supérieure à un doigt, à l’intérieur duquel peut glisser une boule de bronze très dure, parfaitement arrondie et polie. Pour diminuer le frottement, on a garni le canal d’une feuille de parchemin bien lustrée. Intervalles de temps et distances Galilée mesure la distance que la bille parcourt dans un premier intervalle de temps et constate que durant le deuxième intervalle, elle parcourt trois fois cette longueur. Durant le troisième intervalle, elle parcourt cinq fois cette longueur. Durant le quatrième intervalle, elle parcourt sept fois cette longueur et ainsi de suite. Il considère les sommes partielles des distances parcourues. Après une unité de temps, une unité de distance. Après deux unités de temps, quatre unités de distance. Après trois unités de temps, neuf unités de distance. Après quatre unités de temps, seize unités de distance. Il constate alors que les distances parcourues par un corps en chute libre sont proportionnelles au carré des temps2, \[\frac{d_2}{d_1} = \frac{t_{2}^{2}}{t_{1}^{2}}.\] En écriture moderne, \d=ct^2.\ Composition des mouvements Galilée a aussi réalisé des expériences sur la composition des mouvements en installant un plan incliné sur une table. Ce plan incliné était muni d’un déflecteur, pour que le mouvement de la bille soit horizontal en quittant le bord de la table. Avec ce dispositif, en choisissant de quelle hauteur il laissait partir la bille, il contrôlait la vitesse horizontale de celle-ci lorsqu’elle quittait le déflecteur. En faisant l’hypothèse que la trajectoire de la bille est une parabole, il pouvait alors prévoir le point d’impact et calculer la différence entre la valeur théorique et la valeur expérimentale. La figure suivante est une reproduction de la page de notes prises au cours de cette expérience. Sur cette page, Galilée représente sur une verticale les hauteurs de départ de a bille. Il indique également la distance des points d’impact observé et les distances attendues ainsi que les différences entre ces valeurs. C’est la première fois dans l’histoire qu’un tel rapport d’expérience est fait. Les notes de Galilée indiquent qu’il voulait comparer les résultats expérimentaux et les valeurs prédites par un modèle. Il a donc calculé les différences entre les distances prédites par le modèle et les valeurs expérimentales. Pour s’assurer que la courbe géométrique qui décrit le mieux la trajectoire d’un projectile est la parabole, Galilée dispose successivement un plan horizontal à différentes hauteurs et il enregistre, pour chacune d’elles, les points d’impact avec la plus grande précision possible. La reproduction de ses notes est donnée dans l’illustration ci-dessus. Il donne la description suivante d’une autre de ses expériences pour confirmer la forme géométrique de la trajectoire. Je prends une bille de bronze parfaitement ronde et pas plus grande qu’une noix, et je la lance sur un miroir de métal, tenu non pas perpendiculairement, mais un peu incliné, de telle façon que la bille puisse rouler sur sa surface, et je la presse légèrement dans son mouvement elle laisse alors la trace d’une ligne parabolique très précise et très nette, plus large ou plus étroite selon que l’angle de projection sera plus ou moins élevé. Ce qui d’ailleurs constitue une expérience évidente et sensible sur la forme parabolique du mouvement des projectiles. Grâce à ces expériences, Galilée fut en mesure d’affirmer qu’un projectile est en chute libre durant toute la durée du mouvement. La trajectoire du projectile est déviée de la ligne droite. Cependant, les distances entre la ligne droite et la trajectoire sont dans le rapport des carrés des temps. Par la notion de composition des mouvements, Galilée a montré que les objections à l’héliocentrisme qui se basaient sur la théorie du mouvement d’Aristote n’étaient pas recevables. Il s’est alors intéressé à la lunette et à l’observation des étoiles, des planètes et de la voie lactée. Isaac Newton1643-1727 Les lois du mouvement La formulation actuelle du principe d’inertie est donnée par Newton qui en fait la première de ses trois lois du mouvement. Première loi du mouvement Tout corps au repos ou en mouvement rectiligne uniforme demeure au repos ou en mouvement rectiligne uniforme tant et aussi longtemps qu’aucune force n’agit sur ce corps. Deuxième loi du mouvement L’accélération communiquée à un corps par une force est directement propor- tionnelle à l’intensité de la force et inversement proportionnelle à la masse du corps. Troisième loi du mouvement Toute force d’action s’accompagne d’une force de réaction d’égale intensité et de sens contraire. De la pomme à la Lune Le problème des trajectoires circulaires des planètes avait déjà fait l’objet de recherches de la part de René Descartes 1596-1650 et de Christiaan Huygens 1629-1695. Ceux-ci cherchaient à expliquer ce type de mouvement en ayant recours à une force centripète, dirigée vers le centre de la trajectoire, et à une force centrifuge, qui tend à éloigner du centre le corps en orbite. Les premières réflexions de Newton sur l’orbite lunaire prenaient également en compte une force centrifuge. Sa démarche a pris une orientation définitive lorsque Robert Hooke 1635-1703, vers la fin de 1679, a suggéré à Newton une nouvelle façon d’interpréter le mouvement le long d’une trajectoire courbe. Hooke considérait qu’il fallait plutôt décomposer la trajectoire d’une planète selon une composante inertielle, dont la direction est tangente à la courbe de la trajectoire, et une composante centripète. En considérant une force dirigée vers le centre, cette approche reconnaît toute l’importance du corps central. De plus, s’il y a une force attractive entre le Soleil et les planètes, celle-ci doit exister entre deux corps composés de matière comme la Terre et la Lune. En parvenant à cette conclusion, Newton consacre le rejet du modèle aristotélicien d’un univers constitué d’un monde sublunaire et d’un monde supra-lunaire régis par des lois distinctes. En adoptant l’intuition de Hooke, la question à laquelle Newton devait trouver réponse est la suivant Pourquoi la Lune ne tombe-t-elle pas sur Terre comme le fait la pomme? Les travaux de Galilée sur la composition des mouvements à l’aide d’un plan incliné muni d’un déflecteur avaient permis de comprendre que la trajectoire d’un projectile peut être considéré comme la composition de deux mouvements. L’hypothèse de Hooke soulève une question Peut-on concilier la loi de la chute des corps de Galilée avec le fait que la Lune ne s’écrase pas sur Terre? Pour répondre à cette question, Newton donne l’exemple d’un boulet de canon. En tirant le boulet horizontalement d’une cer- taine hauteur, il suit une trajectoire parabolique mais prend le même temps pour toucher le sol que si on le laisse tomber à la verticale. Les mouvements, horizontal et vertical, se composent, le trajet parcouru est plus long, mais le temps nécessaire pour effectuer ce parcours est le même, il est indépendant de la vitesse initiale. Plus la vitesse initiale est importante, plus la distance parcourue par le boulet est grande. Puisque tous les corps tombent avec la même accélération, le temps requis pour tomber de cette hauteur est toujours le même indépendamment de la vitesse horizontale. Ce raisonnement est valide en considérant que la Terre est plate. Que se passe-t-il si on prend en compte la sphéricité de la Terre? Si la vitesse initiale est suffisamment grande, la Terre se dérobe sous le boule et le temps nécessaire pour toucher le sol n’est plus le même. Il augmente avec la vitesse initiale. En augmentant la vitesse initiale du boulet, le temps écoulé avant l’impact est plus grand à cause de la courbure de la Terre. Qu’advient-il si le boulet est tiré du sommet d’une haute montagne avec une vitesse très très grande? Dans un tel cas, la Terre se dérobe continuellement sous le boulet et celui-ci continue de tourner autour de la Terre. Newton en vient donc à la conclusion que la Lune, tout comme la pomme, tombe » vers la Terre. En considérant cette nouvelle approche, Newton a démontré les lois de Kepler sur le mouvement des planètes. Il restait une question à laquelle Newton n’a pas su répondre et qui a hanté les scientifiques de plusieurs générations. Comment la force d’attraction se transmet-elle entre deux corps qui ne sont pas en contact? Bernhard Riemann 1826-1866 Après avoir été initié par les mathématiciens Marcel Grossmann 1878-1936 et David Hilbert 1862-1943 aux travaux de Bernhard Riemann sur la géométrie des espaces courbes, Albert Einstein 1879-1955 a apporté une réponse à cette question en présentant sa théorie de relativité générale3. Einstein explique que la matière incurve l’espace-temps et cette courbure régit le déplacement des corps dans l’espace. PDF

Cest pourquoi les hommes restent dessus, oĂč qu'ils soient Ă  sa surface. Cette loi rĂ©git tout l'Ă©quilibre de l'univers. Elle explique pourquoi la Lune reste prĂšs de la Terre, qui elle mĂȘme attirĂ©e par le Soleil ne va pas se perdre dans l'espace. C'est aussi l'attraction de la Lune qui provoque les marĂ©es sur la Terre.

Si elle est attirĂ©e par la Terre, pourquoi elle tombe pas? Elle tombe tout le temps sur la Terre Jean-Desco Car elle attire aussi la terre, de ce fait il s'agit de deux forces qui s'opposent. Parce que c'est un hologrameElle tomberait dans l'espace sinon Le 17 juin 2016 Ă  154942 haku2b a Ă©crit Car elle attire aussi la terre, de ce fait il s'agit de deux forces qui s' dans ce cas pourquoi nous on tombe pas sur la Lune ? Parce qu'on est pas dans Majora's Mask. Elle se dĂ©place tellement vite et vu que la terre se dĂ©place aussi au moment de chute elle la loupe et c'est ce qu'on appelle une orbite La Lune s'Ă©loigne de la Terre. Parce que la Terre tombe aussi dans le vide, Ă  la mĂȘme vitesse heureusement. Du coup la Lune ne fait que nous suivre. la lune n'existe pas , c'est une invention amĂ©ricaine , pour dire que ce sont eux qui sont aller premier sur la lunela lune que vous voyez est une Ă©norme image qu'on a mis dans le ciel Atlas la porte C'est des aimants quand tu met les 2 mĂȘmes pĂŽles face a face il se repousse bah la c'est pareil Elle tombe comme dons zelda mais plus lentement en fait genre 100000000 ans j'crois +1 vdd Parcontre y'a quelque chose qui va tomber dans la bouche de ta mĂšre ce soir ça surement un asteroid de bite l'auteur Le 17 juin 2016 Ă  155040 AssWeCan a Ă©crit Elle se dĂ©place tellement vite et vu que la terre se dĂ©place aussi au moment de chute elle la loupe et c'est ce qu'on appelle une orbite Donc ca fait 10 milliards d'annĂ©es que la Lune nous "rate" par chance, et on est censĂ©s gober ca ? Elle tombe et remonte dans le ciel tout le monde le sait Elle est tractĂ©e par la pyramide inversĂ©e qui lĂ©vite au dessus de la face cachĂ©e Point de Lagrange pcjxLj. 240 78 118 48 444 467 400 167 462

pourquoi la lune ne tombe pas sur la terre